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Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918

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antoine (22ème RIC)
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Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 Empty Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918

Message par antoine (22ème RIC) Lun 12 Déc - 3:30

Bonjour à tous,

Il y a quelques mois, alors que j'étais encore en terminale à Blois, j'ai fait des recherches sur les soldats morts pour la France anciens élèves de cet établissement, à partir d'un magnifique "mémorial de guerre" écrit dans les années 20 et très complet. Le but était de rendre plus accessible la liste et les faits d'armes marquants de leurs grands prédécesseurs.

Parmi eux, je suis tombé sous le charme de l'Histoire fascinante d'un jeune sous officier, Jean Marie Evariste GAUCHER, qui gravit les grades au cours de la guerre, jusqu'à sous lieutenant, doté d'un parcours de guerre plus qu'impressionnant, en témoigne ses décorations :
-Chevalier de la légion d'honneur
- Médaille militaire,
- Croix de guerre 14-18 avec cinq palmes et deux étoiles
- Croix de la valeur militaire italienne.
- cinq fois blessé au combat.

Je suis actuellement en train de reconstituer son placard de décorations et de réaliser un mannequin, et je cherche désespérément une photo de ce sous lieutenant. Si l'un d'entre vous pouvait chercher dans le tableau d'honneur. Pas de trace également de sa tombe sur Sépultures de guerre.

Voici les infos que je possède sur lui, bonne lecture.
Extrait du « Mémorial de guerre de l'école Notre Dame des Aydes », de P. Huré (1921). p.225 - 230
Vers les premiers jours d’Octobre 1918, nous voyions arriver à Blois, un jeune et charmant sous-lieutenant, l’œil noir et brulant d’un feu sombre, la poitrine constellée de décorations, les bras tous chevronnés de campagnes ou de blessures. C’était Jean Gaucher. Nous ne l’avions pas revu depuis bien longtemps, et il nous revenait plein de vie et de flamme, bon, aimable, séduisant…

Il avait une nature si généreuse, une haute idée du devoir ; il était resté si jeune, plein d’entrain et si gai ! Et quelques jours après, nous apprenions sa mort !…
Mort héroïque ! Ici, je n’hésite pas à employer cette épithète que j’ai toujours quelques scrupules à employer -on l’a tant profanée !- mais que Jean Gaucher a si hautement mérité. Et nul de ceux qui parcourent ces notes ne refusera de souscrire à ce jugement et de réserver à ce jeune héros une admiration et un titre si chèrement conquis.

« On se figure en effet que la guerre confère par elle-même une vertu, qu’il suffit de rester à son poste pour être un héros. Non, on n’est pas un héros sans l’avoir fait exprès. Affaire de chance ! Entend-on dire. Les chances ne s’offrent pas toutes seules sans qu’on les cherche. Il y a dans l’acte héroïque une part de choix, de liberté, quelque chose qui vient de l’homme. On se place dans des conditions où l’héroïsme devient possible. Partout ailleurs on peut faire son devoir en conscience et obéir à la consigne ; on n’est héros qu’à la condition d’en faire plus qu’il ne faut ». -Louis Gillet-

Cette condition, Jean Gaucher a su la remplir. Lui aussi, on va le voir, a su en faire plus qu’il ne faut.

Parti à la mobilisation au 329ème RI, Jean avait fait la dure retraite de Belgique. A la bataille de Guise où il se trouvait comme toujours à la tête de ses hommes, il reçoit une balle dans la cuisse et doit, ayant reçu l’ordre de se replier, faire quatre kilomètres en rampant sous une pluie de projectiles.
Il repart au début d’Octobre 1914, ayant refusé sa convalescence, et au moulin de Fargny, dans la Somme, la nuit, il enlève une tranchée à lui seul, ses hommes ne l’ayant suivi que de loin. Au moment où il leur crie : « A moi les gars ! », il reçoit dans la bouche une balle tirée à bout portant, qui lui coupe la langue, lui fracasse la mâchoire et va sortir auprès de la carotide. Il reste cependant à son poste pendant plusieurs heures et ramène sa section et ses blessés.

La médaille militaire était bien due à tant de vaillance. Voici le texte qui l’accompagne :
« GAUCHER Jean Marie Evariste, adjudant au 329ème RI
Chargé d’opérer la reconnaissance d’une tranchée ennemie à la tête d’une escouade de sa demi-section, s’est acquitté de cette mission avec intelligence, courage et bravoure. Frappé d’une balle qui lui a traversé les deux joues en frappant la langue, est resté à la tête de sa troupe, l’a entrainé en criant : « En avant les gars ! A la baïonnette ! ». A délogé les allemands, à occupé la tranchée et ne l’a quittée que sur ordre de son commandant de compagnie. Est rentré à la tête de ses troupes en ramenant les blessés
Le général en chef, JOFFRE. »

De son côté, son colonel s’empresse de lui écrire :
« Je vous adresse toutes mes félicitations pour cette récompense si bien méritée ; vous pouvez la porter avec fierté sur votre poitrine, elle signifiera et résumera les plus belles qualités militaires : courage, bravoure, dévouement. Guérissez vous vite, nous n’aurons jamais trop de gradés de votre trempe. Bon courage mon brave ami et à bientôt. Une poignée de main de votre colonel qui est fier de vous. »
Son commandant de compagnie souligne encore ses éloges :
« Que cette lettre vous apporte la première l’heureuse et glorieuse nouvelle. Je crois que médaille jamais ne fut mieux donnée et je suis fier de vous avoir compté à ma compagnie. C’est la première et seule médaille décernée au régiment depuis tout le début de la campagne…
Hubert ».

Sitôt remis, au bout de quelques semaines de convalescence, Jean repart en volontaire à la place d’un père de famille. Il prend part à la guerre des mines à Carnoy dans la Somme, occupe et défend seul, avec l’un de ses hommes un entonnoir après avoir fait des prisonniers. Il saute et est enterré trois fois par des obus et rapporte une deuxième citation à l’ordre de l’armée.
En Mai 1915, nous le retrouvons aux affaires de Neuville Saint-Vaast où il est blessé à la tête et refuse de se laisser évacuer. Mais quelques jours plus tard, il tombe évanouit de fatigue et d’épuisement et est envoyé, très malade, à Bordeaux où il doit rester plusieurs mois.
En Septembre 1915, on le revoit sur le front, volontaire encore. Il est promu sous lieutenant au 95ème RI, fait les Eparges, Verdun, et reste 45 jours en ligne où il voit de dures journées.
Arrive la campagne de Champagne 1917 où son régiment donne à fond. Jean vit des heures tragiques. Le 17 Avril, après de durs combats, sa compagnie, à l’est de Reims, s’empare de ses objectifs mais est encerclée 48heures dans un entonnoir. Jean lutte pied à pied, parvient à se sauver la nuit, et avec les officiers et quelques hommes, à regagner les lignes françaises, après avoir usé tous ses moyens de défense et risqué la mort. Trois de ses camarades étaient restés sur le terrain.

Le général commandant la IVème Armée, le cité à l’ordre de l’armée en ces termes :
« GAUCHER Jean Marie Evariste, sous lieutenant au 95ème RI
Entraineur d’hommes, chef de section remarquable. A porté brillamment sa section à l’avant d’une position ennemie le 17 Avril 1917 ; a attient l’objectif assigné malgré des pertes très sérieuses. A lutté avec acharnement pendant des heures, brisant plusieurs contre-attaques ennemies. Privé de moyens, menacé d’encerclement, a risqué la mort pour rentrer dans nos lignes et échapper à la captivité. A contribué à repousser, le 19, plusieurs contre attaques ennemies
Le général : Anthoine ».


Sous Verdun, pendant une reconnaissance de nuit, où il était parti comme toujours en volontaire, Jean saute sur une fougasse au moment d’atteindre le but et a le corps criblé de 150 éclats de grenades, dont plusieurs très gros. Ses hommes peuvent le ramener, mais pour éviter une patrouille ennemie sont obligés de passer vingt minutes dans l’eau. Mourant, incapable d’être transporté, le pauvre enfant reste dans une ambulance divisionnaire. Il vit, mais après avoir enduré de véritables tortures. Son corps n’est qu’une plaie, les pansements le faisant souffrir atrocement. Tout lui est douleur, n’ayant pas un endroit où il puisse reposer sans qu’une plaie soit en contact avec son lit. Vraiment de tels blessés n’évoquent ils pas l’image du divin modèle : Non est in co sanitas !

La légion d’honneur vient récompenser tant de courage et de souffrance de 7 Juin 1917. Voici la citation qui accompagnait sa nomination au grade de chevalier :
« Officier d’une bravoure remarquable, véritable entraineur d’hommes, 3 fois blessé, 4 fois cité à l’ordre de l’armée et médaille militaire pour faits de guerre au cours de la campagne, a reçu à nouveau une grave blessure le 25 Mai 1917, entrainant crânement sa section à l’assaut d’un centre de résistance ennemi
DEBENEY ».

Grace à Dieu, aucun organe essentiel n’est atteint et au bout de six opérations, onze mois d’hôpital dont deux entre la vie et la mort, et deux mois de convalescence, Jean Gaucher, mal guéri et souffrant constamment, s’obstine à repartir, estimant que sa place est au milieu de ses camarades. En vain ses chefs veulent le retenir. Jean arrive au 95ème, retrouve sa chère 11ème compagnie, et la lettre de son capitaine va nous dire sa vie héroïque et sa mort.

15 Novembre 1918
Chère madame,

Je n’ai pas eu le courage de vous apprendre la triste nouvelle ; ce pénible devoir était, à ce moment là, au dessus de toutes mes forces. J’ai été quelques jours comme un corps sans âme, j’avais perdu mon meilleur ami, une partie de moi-même, quelqu’un qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans sa vie et qu’on ne retrouve plus. Pauvre cher ami ! Il a désormais une belle place dans un monde meilleur. Mais que de regrets il laisse derrière lui ! Il a été le plus grand soldat du 95ème. Il était connu de tous et son nom n’était prononcé qu’avec admiration et respect. Il avait tant travaillé pour notre noble et belle cause, il avait déjà versé tant de fois son sang, qu’il était un de ceux qui méritait de voir le merveilleux triomphe de nos armes. Avec quelle allégresse il aurait salué cette victoire française dont il avait été l’un des meilleurs artisans ! Comme il serait heureux de vivre les minutes actuelles si intenses et si extraordinaires ! Dieu ne l’a pas voulu, nous devons nous incliner et nous pleurons.

Depuis qu’il était arrivé à la 11ème compagnie, le 15 Septembre, il n’avait cessé d’être le magnifique soldat, l’entraineur d’hommes sans pareil que le 95ème avait connu. A l’attaque de la Vesle, le 1er Octobre, la 11ème compagnie était en avant-garde, il s’offrait de diriger la patrouille de tête, à la place d’un camarade marié, ce à quoi je me suis d’ailleurs opposé.
A l’attaque du 11 Octobre sur la Suippe, il faisait l’admiration de tous en marchant, sous une véritable nappe de balles, jusqu’à son objectif, sans que rien ne l’arrête.
A l’attaque du 19 Octobre près de Béthencourt (Ardennes), il enlève un bois occupé par les grenadiers de la garde, mettant en fuite les défenseurs par la vigueur de ses attaques.
Il est proposé pour une citation à l’ordre de l’armée pour l’ensemble de ces faits.
Cette période du 1er au 20 Octobre a été extrêmement fatigante pour tous ; plusieurs fois, je l’ai supplié de se reposer, il n’y a jamais consenti. Il redressait toujours la tête mais je sentais bien que ses forces le trahissaient. Du 20 au 24 Octobre, nous sommes allés au repos dans un village, pour préparer la grande attaque de la position Hunding [Ligne Hindenburg] qui devait avoir lieu le 25.

Le matin, nous nous placions dans un petit bois derrière les deux autres bataillons. Nous devions être en soutien pour cette attaque ; à 5 heures, nous occupions nos trous de tirailleurs ; nous étions à 50 mètres l’un de l’autre. A 6h30, notre bombardement commence et se poursuit avec violence. Les Allemands, comprenant ce qui allait se passer, réagissent fortement avec leur artillerie. Vers 7 heures, les obus allemands commencent à arriver sur la compagnie ; l’un d’eux plonge dans le trou de mon pauvre ami, éclate en lui fracassant la tête et en blessant plusieurs soldats, dont son ordonnance J… très grièvement. La mort avait été instantanée.

Quand je suis arrivé près de lui, j’ai cru devenir fou, ne pouvant croire à l’étendue de mon malheur. Jamais je ne m’étais figuré que je pourrais perdre mon ami, et pourtant il était là, les yeux grands ouverts. Il semblait me regarder, me dire de l’abandonner.

L’heure de l’attaque, cette heure angoissante et terrible, était arrivée. Il me fallait partir et commander ma compagnie. Comme ce devoir est dur dans un pareil moment ! J’ai un serrement au cœur tout particulièrement grand lorsque, vingt fois par jour, je me représente cette scène atroce où le devoir militaire doit l’emporter sur tous les autres devoirs, même ceux que l’on doit rendre à son ami le plus cher.

Cinq fois blessé, Jean Gaucher avait reçu la Médaille militaire, la croix de guerre avec 5 palmes et 2 étoiles, la valeur italienne, la Légion d’Honneur.

Il a été certainement un des types les plus marquants des soldats de cette grande guerre. Elle lui faisait horreur, mais il ne pouvait pas se soustraire à ce qu’il considérait comme son devoir. Il a connu toutes les angoisses, mais il les a toujours dominées. Il s’est toujours offert à marcher le premier et n’a jamais eu un moment de défaillance en présence de l’ennemi.
Et pourtant cet homme si rude avait une sensibilité exquise. Il aimait ses hommes, les considérait comme ses enfants.

« Que de fois - m’écris sa mère- ne l’avons-nous pas vu ému en parlant d’eux, de leurs souffrances ! »
Et cette femme adorable ajoute : « je suis très reconnaissante de tout ce que l’on peut faire pour que sa mémoire vive et puisse ainsi susciter du courage aux âmes les plus jeunes. »

Elle en est digne. Les jeunes, en lisant ces pages, admireront la beauté de pareils gestes. Ils feront plus ; et si ils peuvent les imiter, ils voudront au moins, exciter et encourager la flamme divine qui fera des êtres de courage et de dévouement.

« Comme je plains, écrivait Jean Gaucher, ceux qui ne connaissent pas la douceur de se sacrifier et de souffrir pour leur pays ! »
« Et haut les cœurs !
- disait-il encore- il faut toujours regarder haut et ferme devant soi. »
Et enfin ce mot, qui fut comme son mot d’ordre et qui montre la générosité de son noble cœur : « Le devoir n’a pas de limite. Pourquoi m’empêcher de repartir ? Un autre irait à ma place ».
Peu de temps avant sa mort, Jean avait buriné dans son casque, avec la pointe de son couteau, cette touchante prière :
« Prends pitié seigneur, de cette pauvre cervelle, et à son possesseur, donne de bien mourir ».

Quelques jours après, il était tué par un éclat d’obus au cervelet !!!…
Surement le Seigneur a-t-il l’humble supplication de son enfant. Il eu pitié de « cette pauvre cervelle » et à son possesseur, il a donné de bien mourir.

Avec sa pieuse et vaillante mère nous redirons :
« Donnez lui Seigneur le repos, que la lumière éternelle l’éclaire et qu’il repose en paix ! Et faites Seigneur, que nous voulions ce que vous voulez ! »
* Jean Marie Evariste Gaucher, élève de Notre Dame des Aydes (Blois) de 1895 à 1900. Sergent puis adjudant au 329ème RI, et sous lieutenant au 95ème RI. MPLF pour la France lors de l’attaque de la ligne Hindenburg, le 25 Octobre 1918.
Blessé à la face en Octobre 1914.

Il convient de rappeler que son régiment, le 95ème RI, est celui de l'adjudant Joseph Péricard, auteur du célèbre : Debout les morts !
Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 200px-Insigne_du_95%C2%B0_RI
Un grand merci par avance pour votre aide,
En hommage au sous lieutenant Gaucher,
cordialement,
Antoine.
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Message par oliv06 Lun 12 Déc - 3:55

Salut,

qu'elle histoire belle et terrible.

Bon courage dans ta recherche, en esperant de tout coeur que tu parviennes à mettre un visage sur ces lignes édifiantes.

Olivier.
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Message par kevin14/18 Lun 12 Déc - 4:02

Salut Antoine,

Rien dans les 3 tomes du tableau d'honneur.


Amicalement
Kévin
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Message par LeXav Lun 12 Déc - 5:31

bonjour

Il y a 2 fiches à son nom sur mémoire des hommes ......

amicalement

Xavier farao
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Message par P-E Lun 12 Déc - 5:39

Sur internet, j'ai juste retrouvé son nom dans ce document :

http://www.pages14-18.com/B_PAGES_HISTOIRE/HISTORIQUES_FRANCAIS/INFANTERIE/RI095_Histo.pdf

(pour une recherche rapide dans le document : ctrl + f et ensuite encoder le nom)
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Message par antoine (22ème RIC) Lun 12 Déc - 12:20

Bonjour,

Merci pour vos messages et vos informations !
Il est mentionné dans la liste des officiers tués, mais rien de particulier dans l'historique de l'unité.

Prochaine étape :
- finir la reconstitution de son placard
- finir le mannequin qui lui est dédié
- faire des recherches complémentaires aux archives départementales du Loir-et-Cher
- reconstituer point par point son parcours durant la guerre
- tenter de retrouver la famille

Enfin encore du boulot en perspective. J'aimerais faire une expo pour les prochaines portes ouvertes de mon ancien établissement où il occuperait une place d'honneur, je vous tiendrais au courant.

Merci d'avance si vous trouvez d'autres informations.
Antoine.
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Message par LeXav Lun 12 Déc - 21:06

Bonjour

essaie peut être aussi à la mairie de Chateauneuf sur Cher où il est né
Peut être a t'il encore de la famille là bas et je serais étonné qu'à l'époque, il ne lui ai pas fait de commémorations (la France "cultivait" ses héros en ce temps là)

Amicalement

Xavier farao
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Message par antoine (22ème RIC) Lun 12 Déc - 23:31

Bonjour Xavier,

Excellente idée Xavier, je vais contacter la mairie de Chateauneuf sur Cher.
J'ai déjà fait une recherche sur Pages malheureusement plus de personnes portant le nom de famille Gaucher dans la commune et dans les communes alentour.

Voici les fiches MDH le concernant
Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 SrvImg
Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 WG9mcsEQ==&_C=1966828272
La transcription a eu lieu à Paris dans le XIème arrondissement. J'ai fait une recherche, il y a plusieurs personnes portant ce nom de famille. Peut être une piste ! J'appellerais ce soir.

Merci pour votre aide,
Antoine
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Message par Hotchkiss62 Mer 14 Déc - 0:14

Salut!

Vu que tu a sa fiche sur MdH, tu peu te rapprocher des archives départementale de son lieu de recrutement pour avoir sa fiche matricule... Véritable tresor pour qui recherche un soldat et son parcours!

Le site chtimiste t'offre aussi beaucoup de photo d'époque, malheureusement la rubrique 95 RI n'est pas trop fourni... Tu peu cependant entrer en contact avec les passionné de ce site...Wink

Je suppose que tu a déjas épluché les JMO? Souvent les noms des officiers y sont consigné.Wink

En tout cas je te félicite pour ce beau projet... On sent la VRAI passion!!Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 114474515

En ce qui concerne ton mannequin, voici mon sous Lieutenant, si ça peu te donner des idées:

Sous lieutenant Jean Gaucher, 95ème RI, MPLF 1918 P6110011
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Message par antoine (22ème RIC) Mer 14 Déc - 7:04

Bonjour,

Merci à toi pour tes encouragements et ton magnifique exemple de mannequin. J'avais eu déjà l'occasion de le voir présenté ici mais c'est toujours un plaisir de le revoir.

Le mien sera quasiment semblable à la différence près qu'il sera doté d'un casque.

Je ferais une photo bientôt,
Antoine.
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Message par youloveme82 Mer 14 Déc - 8:51

Salut Antoine,

Félicitations pour ton projet et j'espère que tes recherches aboutiront !

J'ai hâte de voir le mannequin que tu vas monter !

Jérémy
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