obus de 37 mm français de marine modèle 1917
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fifty 49- Membre actif
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: obus de 37 mm français de marine modèle 1917
Bonjour,
Bel objet que je ne connaissais pas.
Jérémy
Bel objet que je ne connaissais pas.
Jérémy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
Re: obus de 37 mm français de marine modèle 1917
Merci !
utilisé à l' origine pour l' aviation comme munition anti ballon , et en terrestre pour son effet incendiare elle fut réemployée rapidement que par la Marine , cette munition étant abandonnée comme terrestre dès la fin de la WWI , et dans l' armée de l' air dans les années 20 !
utilisé à l' origine pour l' aviation comme munition anti ballon , et en terrestre pour son effet incendiare elle fut réemployée rapidement que par la Marine , cette munition étant abandonnée comme terrestre dès la fin de la WWI , et dans l' armée de l' air dans les années 20 !
fifty 49- Membre actif
- Messages : 233
Date d'inscription : 28/06/2011
Re: obus de 37 mm français de marine modèle 1917
Merci pour les infos complémentaires
Jérémy
Jérémy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
Re: obus de 37 mm français de marine modèle 1917
Bonjour,
quelques précisions sur l'engin :
L’obus traceur type D modèle 1917 en acier était destiné aux canons de 37 mm modèle 1885, au canon-revolver de 37 mm (cartouches à douilles courtes) et aux canons de l’aviation Semi-Automatique
Moteur-Canon ou A. M. C. tirant au travers de l’hélice (Tube-Canon modèle 1902, cartouches à douilles longues).
Il est doté d’un culot vissé à deux méplats de serrage.
Trois évents latéraux sont ménagés dans la partie supérieure ogivée, à 8 mm sous l’oeil.
Le poids total de l’obus est de 720 grammes.
L’obus était propulsé par une charge de 45 grammes de poudre B37 (douille courte) ou
de 130 grammes de poudre BC (douille longue).
L’amorçage consiste en une fusée concutante, laquelle forme également l’ogive de l’obus.
Le corps d’obus renfermait une composition traçante comprimée, composée de cinq parts pondérées de composition fumigène (90% de minium de plomb, 10% de magnésium) pour une part pondérée de composition éclairante (nitrate de Baryum, magnésium et huile de lin).
Une composition d’amorçage, composée d’un mélange de composition éclairante et de poudre noire F3 en parties égales, surmontait la composition traçante.
Une pastille d’allumage d’un demigramme de poudre noire superfine comprimée, qui emprisonnait des brins de mèche à étoupille, était encastrée dans cette composition d’amorçage.
Un godet et une bague en étain, analogues à ceux de l’obus traceur incendiaire de 75 mm, protégeaient le chargement contre l’humidité.
L’obus était peint en blanc entre les deux ceintures et sur une hauteur de 4 cm audessus
de la ceinture supérieure.
Le restede l’obus était peint en gris-bleuté.
La portion de l’obus sous la ceinture inférieure était vernie à la laque.
Les marques de chargement étaient apposées à la peinture sur la portion cylindrique : sigle de l’établissement constructeur sur la première ligne, et T (traceur), mois et année du chargement sur la seconde ligne.
Amicalement
Florian
quelques précisions sur l'engin :
L’obus traceur type D modèle 1917 en acier était destiné aux canons de 37 mm modèle 1885, au canon-revolver de 37 mm (cartouches à douilles courtes) et aux canons de l’aviation Semi-Automatique
Moteur-Canon ou A. M. C. tirant au travers de l’hélice (Tube-Canon modèle 1902, cartouches à douilles longues).
Il est doté d’un culot vissé à deux méplats de serrage.
Trois évents latéraux sont ménagés dans la partie supérieure ogivée, à 8 mm sous l’oeil.
Le poids total de l’obus est de 720 grammes.
L’obus était propulsé par une charge de 45 grammes de poudre B37 (douille courte) ou
de 130 grammes de poudre BC (douille longue).
L’amorçage consiste en une fusée concutante, laquelle forme également l’ogive de l’obus.
Le corps d’obus renfermait une composition traçante comprimée, composée de cinq parts pondérées de composition fumigène (90% de minium de plomb, 10% de magnésium) pour une part pondérée de composition éclairante (nitrate de Baryum, magnésium et huile de lin).
Une composition d’amorçage, composée d’un mélange de composition éclairante et de poudre noire F3 en parties égales, surmontait la composition traçante.
Une pastille d’allumage d’un demigramme de poudre noire superfine comprimée, qui emprisonnait des brins de mèche à étoupille, était encastrée dans cette composition d’amorçage.
Un godet et une bague en étain, analogues à ceux de l’obus traceur incendiaire de 75 mm, protégeaient le chargement contre l’humidité.
L’obus était peint en blanc entre les deux ceintures et sur une hauteur de 4 cm audessus
de la ceinture supérieure.
Le restede l’obus était peint en gris-bleuté.
La portion de l’obus sous la ceinture inférieure était vernie à la laque.
Les marques de chargement étaient apposées à la peinture sur la portion cylindrique : sigle de l’établissement constructeur sur la première ligne, et T (traceur), mois et année du chargement sur la seconde ligne.
Amicalement
Florian
Re: obus de 37 mm français de marine modèle 1917
TURPINITE a écrit:Bonjour,
quelques précisions sur l'engin :
L’obus traceur type D modèle 1917 en acier était destiné aux canons de 37 mm modèle 1885, au canon-revolver de 37 mm (cartouches à douilles courtes) et aux canons de l’aviation Semi-Automatique
Moteur-Canon ou A. M. C. tirant au travers de l’hélice (Tube-Canon modèle 1902, cartouches à douilles longues).
Il est doté d’un culot vissé à deux méplats de serrage.
Trois évents latéraux sont ménagés dans la partie supérieure ogivée, à 8 mm sous l’oeil.
Le poids total de l’obus est de 720 grammes.
L’obus était propulsé par une charge de 45 grammes de poudre B37 (douille courte) ou
de 130 grammes de poudre BC (douille longue).
L’amorçage consiste en une fusée concutante, laquelle forme également l’ogive de l’obus.
Le corps d’obus renfermait une composition traçante comprimée, composée de cinq parts pondérées de composition fumigène (90% de minium de plomb, 10% de magnésium) pour une part pondérée de composition éclairante (nitrate de Baryum, magnésium et huile de lin).
Une composition d’amorçage, composée d’un mélange de composition éclairante et de poudre noire F3 en parties égales, surmontait la composition traçante.
Une pastille d’allumage d’un demigramme de poudre noire superfine comprimée, qui emprisonnait des brins de mèche à étoupille, était encastrée dans cette composition d’amorçage.
Un godet et une bague en étain, analogues à ceux de l’obus traceur incendiaire de 75 mm, protégeaient le chargement contre l’humidité.
L’obus était peint en blanc entre les deux ceintures et sur une hauteur de 4 cm audessus
de la ceinture supérieure.
Le restede l’obus était peint en gris-bleuté.
La portion de l’obus sous la ceinture inférieure était vernie à la laque.
Les marques de chargement étaient apposées à la peinture sur la portion cylindrique : sigle de l’établissement constructeur sur la première ligne, et T (traceur), mois et année du chargement sur la seconde ligne.
Amicalement
Florian
ça c' est de la documentation !
si tu arrive à obtenir une fin de mise en service , ce sera royal ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
fifty 49- Membre actif
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Date d'inscription : 28/06/2011
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