C'est l'histoire d'un vaguemestre...

Quatre vingt dix ans après son décès le nom d'Ernest Mourot ressurgit lors d'une conversation entre deux personnes de ma famille. Ma grand mère à dit que c'était le frère de son papa, qu'il était mort à Verdun en 1918 et qu'il avait laissé derrière lui une femme et une petite fille de 6 ans. C'est tout ce qu'elle savait car cette branche de la famille avait été perdue de vue quelques années apres la guerre... C'est à cet instant que j'ai décidé de commencer mes recherches...

Ernest avait 30 ans quand il quitta son petit village du Doubs pour aller à la guerre en tant que vaguemestre pour le 121e régiment d'infanterie. Pendant ces 4 ans, il a tenu des carnets, aujourd'hui en la possession d'un de ses petits fils.
Un de ses petits enfants, passionné de généalogie a créé une fiche sur son grand père sur le site connu "mémorial genweb". Site que j'ai bien entendu parcouru apres avoir fait une demande aux archives du Doubs, afin de trouver des indices sur Ernest.
Etrangement, le hasard à bien fait les choses puisqu'une difference concernant la date de décès m'a poussé à contacter son petit fils par mail en lui demandant où il avait eu ses informations... Quand il m'a annoncé qu'il était son décendant j'ai aussitot réalisé que je venais de retrouver non seulement un cousin, mais en plus de cela, la branche perdue de notre famille...

Suite à cela, nous avons biensur echangé des photos et j'ai enfin pu mettre un visage sur ce petit bonhomme d'1m62, Ernest Mourot. Et ce ne fut pas sans émotion...



J'ai bien entendu rencontré les membres de cette famille dont on avait plus de nouvelles depuis 85 ans. J'ai pu voir le livret militaire d'Ernest, ses carnets et petits objets et c'est à cet instant qu'on m'offrit une des bagues de tranchée qu'il a fait en 1916 (en photo dans la rubrique art de tranchée).
Un remerciement en quelque sorte d'avoir reunis ces deux familles éloignées depuis trop d'années, et d'avoir fait revivre leur grand père à travers mes recherches...

Début 1918, Ernest à du abandonner son role de vaguemestre pour rejoindre ses copains du front. Il est mort à Verdun le 9 octobre 1918. Son corps n'à jamais été retrouvé. Ce qui m'à pousseé à penser à quelque chose: pourquoi ne pas rendre hommage à Ernest en gravant son nom à l'Ossuaire de Douaumont?...


Cette idée ayant été aprouvée par toute la famille, la gravure à été réalisée en Juin dernier.

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Dimanche 3 Octobre (bientot!!) nous nous retrouvrons tous à Verdun afin de découvrir ensemble la gravure et d'aller nous recueillir sur le lieu de décès d'Ernest.

C'est une histoire qui me tiens énormément à coeur et que j'avais très envie de vous faire partager...

Très belle histoire, qui parti d'un moment douloureux fini en retrouvailles

bravo à vous

Bonsoir,

Histoire très touchante et magnifique démarche de ta part. Je ne peux que te féliciter pour le travail accomplit jusque là

Ce petit bonhomme comme tu l'appel à vraiment une gueule d'ange sur la photo que tu présente et on peux lire toute la tristesse de la guerre dans ses yeux

J'ai voulu chercher sa fiche sur mémoire des hommes mais malheureusement aucune trace

Bravo doudounette,tres émouvant,tres touchant. Tu as accomplie quelque chose grace a cette démarche.
Amicalement.

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Tu n'as pas trouvé sa fiche car Ernest était son deuxième prénom.

Bonjour,

Superbe démarche de ta part et une histoire de retrouvailles vraiment magnifique !
N'hésites pas à poster des photos de votre pélérinage. As tu consulté le JMO du 121ème RI pour voir où était son régiment à ce moment là ?

cordialement,
Antoine.

Salut,

Effectivement je cherchais au mauvais endroit

J'allais faire la même démarche concernant le JMO, mais il me semble qu'il s'arrête fin 1917 (Ou alors j'ai cherché encore une fois du mauvais côté...)

PS: J'ai vu que le casernement du 121eme RI était à Montluçon. Mon arrière arrière grand père était à guéret. Je connais un peu le coin puisque originaire de là bas

Ne vous en faites pas, les JMO ont biensur été consultées (et finissent bien fin 1917 malheureusement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ). Je sais exactement où il est mort car j'ai en ma possession une copie de la carte d'etat major avec le lieu exact indiqué sur la carte. Je sais même quel temps il faisait grace aux JMO des autres regiments qui étaient avec lui lors de cette attaque.

Bonsoir,

superbe histoire, merci de nous la faire partager.
Le changement d'une photo à l'autre est réellement marquant.

Olivier.

Salut Laura,

Je ne me lasse pas de voir ces photos et de lire cette histoire. Si tu peux, penses à mettre en ligne les photos que tu as prises sur son lieu de disparition.

Comment s'est passé le 3 octobre ?

Jérémy