Jules Beaulieu, 54e regiment d'infanterie de forteresse
4 participants
Page 1 sur 1
Jules Beaulieu, 54e regiment d'infanterie de forteresse
Bonjour à tous et toutes, ce post pour partager la mémoire du soldat jules Beaulieux, qui a tenu tête à l'envahisseur allemand seul dans sa tourelle blindée.
Voici le texte du discours du capitaine Joli lors de l'inauguration de la stèle commémorative élevée aux morts du secteur et de la plaque apposée en hommage à Jules Beaulieu, le 21 juin 1953.
L’amical du secteur fortifié de l’Escaut a eu l’heureux idée de nous ramener année par année, étape par étape sur les différents points de son ancien secteur.
Aujourd’hui, Vieux Condé nous accueille et Vieux Condé, c’est le souvenir de Beaulieux. Ce n’est pas moins celui des 150 officiers, sous officiers et soldats dont les noms sont sur cette stèle.
Et c’est aussi sur un plan plus vaste, dans une pensée élargie, le souvenir de tous nos morts.
Mais surtout le souvenir de Beaulieux parce que nous sommes à l’endroit même où il a lutté et parce que nous trouvons en lui toutes les vertus de ses glorieux camarades.
Héros du pays noir, c’est donc votre destinée que nous évoquons dans celle de Beaulieux; c’est aussi votre mémoire que nous honorons dans celle de Beaulieux et c’est encore votre courage que nous exaltons dans celui de Beaulieux, car Beaulieux était, comme vous, un gars du recrutement régional.
C’est dire que pour lui, comme pour vous la notion de patrie était là, vivante, concrète.
En effet, sur ce coin de terre tout était familier à Beaulieux. Du pied de sa tourelle comme du seuil de la maison paternelle son regard ne s’accrochait-il pas au même chevalement, au même terril, aux mêmes corons.
Sa famille qu’il affectionnait, pour laquelle il éprouvait tant d’inquiétudes lorsque les avions ennemis se dirigeaient vers l’arrière, cette famille pour l’avenir de laquelle il offre sa vie, elle est là, toute proche, à Anzin. Très souvent il a l’occasion de la revoir, de s’y retremper; et cette vie partagée entre le cantonnement et le foyer paternel loin d’entamer son moral ne fait que le durcir car ces continuels arrachements qui chaque fois font saigner son cœur lui disent combien il est attaché aux siens.
Ses habitudes, ses pensées, ses aspirations, sa façon de vivre sont demeurées intactes au milieu de cette population de même origines, de même métier, ayant les mêmes soucis.
D’ailleurs à quelques centaines de mètres, à coron Rougette, à fosse trouves, à moulin à vent, à fort Massy, de ses anciens camarades de travail occupent les blocks et la solidarité du régiment ne fait que prolonger celle de l’usine.
Tout est donc sien: c’est son sol, c’est sa famille, c’est son idéal, c’est la civilisation qu’il va défendre.
Ajoutez à cela une ardeur combattive héritée du long passé de souffrances et de luttes de ses ancêtres issus d’une région qui a subi tant d’invasions et vous avez l’image de ce gars de 27 ans que nous allons voir face à l’ennemi.
Avant de commencer ce récit, il est utile de dire, si l’on a le souci de l’exactitude que la topographie de ces lieux a quelque peu changé depuis 1940.
A cette époque, la route longeait le canal pour aller le franchir 150 mètres en aval. Ce remblai n’existait donc pas, de sorte que de sa tourelle, Beaulieux avait vue sur le débouché du pont du jard et que sa mitrailleuse pouvait battre environ 800 mètres de rive.
A partir du 10 mai, Beaulieux met sa position en état de défense avec un soin, une minutie qui révèlent sa volonté de résister.
A l’apport du danger, il reste calme, résolu.
Vers la fin de l’après midi du 19 mai quelques éléments du 100e RI s’installent entre Coron rougette et la tourelle, le long de la voie ferrée et de l’ancienne route.
A 5 heures du soir, les allemands sont dans Peruwelz c’est-à-dire à 12km. Les artificiers s’apprêtent à faire sauter le pont car il faut en finir avec le flot de refugiés qui menace de gêner le combat.
Beaulieux est seul. Nous retrouverons le second occupant de la tourelle, Bouchard à l’hôpital de Lille où il mourra des suites de ses blessures.
Que c’est il passé? Il est vraisemblable qu’au cours d’une liaison avec l’arrière, Bouchard ait été blessé par une bombe et ramassé par des unités en retraite.
Avant de s’enfermer dans sa tourelle, Beaulieux fait ses adieux:
« Maman, écrit-il
Le pont du Sarteau va sauter. Je suis seul à la tourelle. Pas un camarade.
J’ai peur. Il faut que je reste. Je me demande ce que je vais faire avec une
simple mitrailleuse contre des chars blindés.
Adieu maman, papa, jeannette et mes sœurs et mes frères.
Au revoir petite sœur
Il y a des gens qui veulent passer, mais il est trop tard
Pense à moi, petite sœur.
Pourvu que vous soyez heureux après.
Au revoir maman »
Ce pont a sauté. Peu a peu le calme s’établit et a un silence de plus en plus impressionnant la nuit vient ajouter sa part d’angoisse.
Cependant Beaulieux attend dans sa tourelle, l’oreille attentive, l’œil fouillant sans cesse les rives, le doigt sur la détente.
Vers minuit, il perçoit un sourd roulement qui très vite s’amplifie: une colonne motorisée s’approche.
La voici qui débouche du pont du Jard, s’étire le long du canal et s’arrête à la hauteur du pont détruit.
Des commandements retentissent qui ne laissent aucun doute sur l’identité des arrivants, les hommes mettent pied à terre sans méfiance avec une singulière imprudence même!
Faisant preuve d’une remarquable maitrise, Beaulieux respecte la consigne qui lui a été donnée de ne pas ouvrir prématurément le feu.
Lorsque dans la clarté de la nuit il voit des ombres aller et venir, courir de droite à gauche, il déclenche un terrible tir d’enfilade.
L’ennemi est surpris et d’autant plus que simultanément s’bat sur lui un violent tir de 75, car depuis plus d’un quartd d’heure Coron rougette, qui à tout entendu à prevenu le PC.
L’efficacité des tirs de mitrailleuse et de 75 est telel que la colonne ennemie rebrousse chemin.
Et c’est sans doute la mme qui 20 minutes plus tard essaie de forcer l’entrée de Fresnes, au debouche de condé.
La defense en ce point est plus etoffée. Les ouvrages de Fort Massy et de moulin à vent interdisent la route nationale 48 de Valenciennes à Bonsecours.
L’ennemi essuie le feu de nos 25 et de notre artillerie. Il perd un char et se retire ne laissant là, comme ici au Sarteau, que des éléments de contact.
Pendant le reste de la nuit, un groupe de mortiers; ici celui du caporal chef Vandevoir, là bas celui du sergent chef Berthincourt interviennent à chaque nouvelle tentative de franchissement.
Cependant, Beaulieux, lui, surveille les berges de l’Escaut et arrête tout ce qui essaie de prendre pied sur la rive sud.
Au petit jour, l’ennemi se rend compte qu’il a été arrêté par un seul mitrailleur, ses pertes ici sont sévères: une centaine de morts, 3 chars, des embarcations légères, des canots pneumatiques hors d’usage…
Pendant toute la journée du 20, Beaulieux reste maitre de la situation. L’adjudant chef Lallemand, commandant coron rougette, ne parvient pas à rétablir la liaison tant le feu fait rage.
L’ennemi, lui, veut à tout prix réduire la tourelle au silence. Où! Quand! Comment! Les éléments ennemis franchissent le canal!
Nous en sommes réduit à des hypothèses.
Leur manœuvre réussit… le mécanisme de rotation de la tourelle est bloqué par une grenade. Un char peut alors s’approcher sans risques et placer 3 obus dans le blindage. L’un d’eux blesse mortellement Beaulieux.
Le lieutenant de char allemand, fier de son exploit, fait inscrire sur la coupole ces mots: « je l’ai terrassé ». Il ne pouvait mieux traduire son orgueil et l’âpreté de la lutte.
Le combat se poursuit:
-le 21, au petit jour, l’adjudant Coronflos, installé dans la tour de l’ancienne fosse signale 4 chars.
-le 22, coron rougette est pris sous le feu de canons installés à l’angle du terril et l’infanterie allemande tente en vain d’enlever l’arrêt du trieu défendu par le 110.
-le 23, elle exécute la même tentative sur Fosse Trouver où notre artillerie intervient, ainsi qu’une section du 110.
-le 24 corons rougette tombe, les gardes mobiles de Condé sont installés dans la cité hardi, face à Odomez.
-le 26, alors que nous étions en train de préparer avec le commandant Blanchard du 43e RI une section susceptible de soulager ce secteur, l’ordre de décrocher nous parvient.
Voici relaté aussi brièvement que possible les événements auxquels Beaulieu nous permit de faire face: car les allemands franchissant l’Escaut dans la nuit du 19 au 20, c’était l’encerclement immédiat et l’attaque à revers puisque la défense anti chars, déséquilibrée au profit du Secteur de Rouvignies, ne fut rétablie que le 21 dans l’après midi grâce à l’adjudant Lefebvre qui avec un relimerais du danger récupéra des armes d’unité en retraite sous des très extrêmement violents de l’ennemi.
Pour sa brillante conduite, Beaulieux reçu à titre posthume ka croix de guerre t le médaille militaire accompagnées de la citation suivant:
"Beaulieux jules exemple de bravoure et de ténacité
En mai 1940, chargé d’interdire le pont du Sarteau sur l’Escaut, à Vieux condé est resté volontairement dans sa tourelle pour y remplir sa mission
A réussi pendant plus de 24 heures à retarder les troupes ennemies qui tentaient de forcer le passage, leur occasionnant des pertes.
A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat le 21mai 1940 et a reçu de l’ennemi les honneurs militaires en témoignage de son héroïsme."
Nous ne tirerons pas la leçon de ce fit d’armes digne de nos plus belle traditions militaires, elle a déjà été tirée, elle le sera encore.
Nous nous contenterons de souligner toute la valeur de ses témoins matériels que nous inaugurons aujourd’hui. Suivant l’mage de poète, ils jalonneront et éclaireront pour nous et pour nos descendants »la route du devoir ».
http://www.deezer.com/listen-314175
Voici le texte du discours du capitaine Joli lors de l'inauguration de la stèle commémorative élevée aux morts du secteur et de la plaque apposée en hommage à Jules Beaulieu, le 21 juin 1953.
L’amical du secteur fortifié de l’Escaut a eu l’heureux idée de nous ramener année par année, étape par étape sur les différents points de son ancien secteur.
Aujourd’hui, Vieux Condé nous accueille et Vieux Condé, c’est le souvenir de Beaulieux. Ce n’est pas moins celui des 150 officiers, sous officiers et soldats dont les noms sont sur cette stèle.
Et c’est aussi sur un plan plus vaste, dans une pensée élargie, le souvenir de tous nos morts.
Mais surtout le souvenir de Beaulieux parce que nous sommes à l’endroit même où il a lutté et parce que nous trouvons en lui toutes les vertus de ses glorieux camarades.
Héros du pays noir, c’est donc votre destinée que nous évoquons dans celle de Beaulieux; c’est aussi votre mémoire que nous honorons dans celle de Beaulieux et c’est encore votre courage que nous exaltons dans celui de Beaulieux, car Beaulieux était, comme vous, un gars du recrutement régional.
C’est dire que pour lui, comme pour vous la notion de patrie était là, vivante, concrète.
En effet, sur ce coin de terre tout était familier à Beaulieux. Du pied de sa tourelle comme du seuil de la maison paternelle son regard ne s’accrochait-il pas au même chevalement, au même terril, aux mêmes corons.
Sa famille qu’il affectionnait, pour laquelle il éprouvait tant d’inquiétudes lorsque les avions ennemis se dirigeaient vers l’arrière, cette famille pour l’avenir de laquelle il offre sa vie, elle est là, toute proche, à Anzin. Très souvent il a l’occasion de la revoir, de s’y retremper; et cette vie partagée entre le cantonnement et le foyer paternel loin d’entamer son moral ne fait que le durcir car ces continuels arrachements qui chaque fois font saigner son cœur lui disent combien il est attaché aux siens.
Ses habitudes, ses pensées, ses aspirations, sa façon de vivre sont demeurées intactes au milieu de cette population de même origines, de même métier, ayant les mêmes soucis.
D’ailleurs à quelques centaines de mètres, à coron Rougette, à fosse trouves, à moulin à vent, à fort Massy, de ses anciens camarades de travail occupent les blocks et la solidarité du régiment ne fait que prolonger celle de l’usine.
Tout est donc sien: c’est son sol, c’est sa famille, c’est son idéal, c’est la civilisation qu’il va défendre.
Ajoutez à cela une ardeur combattive héritée du long passé de souffrances et de luttes de ses ancêtres issus d’une région qui a subi tant d’invasions et vous avez l’image de ce gars de 27 ans que nous allons voir face à l’ennemi.
Avant de commencer ce récit, il est utile de dire, si l’on a le souci de l’exactitude que la topographie de ces lieux a quelque peu changé depuis 1940.
A cette époque, la route longeait le canal pour aller le franchir 150 mètres en aval. Ce remblai n’existait donc pas, de sorte que de sa tourelle, Beaulieux avait vue sur le débouché du pont du jard et que sa mitrailleuse pouvait battre environ 800 mètres de rive.
A partir du 10 mai, Beaulieux met sa position en état de défense avec un soin, une minutie qui révèlent sa volonté de résister.
A l’apport du danger, il reste calme, résolu.
Vers la fin de l’après midi du 19 mai quelques éléments du 100e RI s’installent entre Coron rougette et la tourelle, le long de la voie ferrée et de l’ancienne route.
A 5 heures du soir, les allemands sont dans Peruwelz c’est-à-dire à 12km. Les artificiers s’apprêtent à faire sauter le pont car il faut en finir avec le flot de refugiés qui menace de gêner le combat.
Beaulieux est seul. Nous retrouverons le second occupant de la tourelle, Bouchard à l’hôpital de Lille où il mourra des suites de ses blessures.
Que c’est il passé? Il est vraisemblable qu’au cours d’une liaison avec l’arrière, Bouchard ait été blessé par une bombe et ramassé par des unités en retraite.
Avant de s’enfermer dans sa tourelle, Beaulieux fait ses adieux:
« Maman, écrit-il
Le pont du Sarteau va sauter. Je suis seul à la tourelle. Pas un camarade.
J’ai peur. Il faut que je reste. Je me demande ce que je vais faire avec une
simple mitrailleuse contre des chars blindés.
Adieu maman, papa, jeannette et mes sœurs et mes frères.
Au revoir petite sœur
Il y a des gens qui veulent passer, mais il est trop tard
Pense à moi, petite sœur.
Pourvu que vous soyez heureux après.
Au revoir maman »
Ce pont a sauté. Peu a peu le calme s’établit et a un silence de plus en plus impressionnant la nuit vient ajouter sa part d’angoisse.
Cependant Beaulieux attend dans sa tourelle, l’oreille attentive, l’œil fouillant sans cesse les rives, le doigt sur la détente.
Vers minuit, il perçoit un sourd roulement qui très vite s’amplifie: une colonne motorisée s’approche.
La voici qui débouche du pont du Jard, s’étire le long du canal et s’arrête à la hauteur du pont détruit.
Des commandements retentissent qui ne laissent aucun doute sur l’identité des arrivants, les hommes mettent pied à terre sans méfiance avec une singulière imprudence même!
Faisant preuve d’une remarquable maitrise, Beaulieux respecte la consigne qui lui a été donnée de ne pas ouvrir prématurément le feu.
Lorsque dans la clarté de la nuit il voit des ombres aller et venir, courir de droite à gauche, il déclenche un terrible tir d’enfilade.
L’ennemi est surpris et d’autant plus que simultanément s’bat sur lui un violent tir de 75, car depuis plus d’un quartd d’heure Coron rougette, qui à tout entendu à prevenu le PC.
L’efficacité des tirs de mitrailleuse et de 75 est telel que la colonne ennemie rebrousse chemin.
Et c’est sans doute la mme qui 20 minutes plus tard essaie de forcer l’entrée de Fresnes, au debouche de condé.
La defense en ce point est plus etoffée. Les ouvrages de Fort Massy et de moulin à vent interdisent la route nationale 48 de Valenciennes à Bonsecours.
L’ennemi essuie le feu de nos 25 et de notre artillerie. Il perd un char et se retire ne laissant là, comme ici au Sarteau, que des éléments de contact.
Pendant le reste de la nuit, un groupe de mortiers; ici celui du caporal chef Vandevoir, là bas celui du sergent chef Berthincourt interviennent à chaque nouvelle tentative de franchissement.
Cependant, Beaulieux, lui, surveille les berges de l’Escaut et arrête tout ce qui essaie de prendre pied sur la rive sud.
Au petit jour, l’ennemi se rend compte qu’il a été arrêté par un seul mitrailleur, ses pertes ici sont sévères: une centaine de morts, 3 chars, des embarcations légères, des canots pneumatiques hors d’usage…
Pendant toute la journée du 20, Beaulieux reste maitre de la situation. L’adjudant chef Lallemand, commandant coron rougette, ne parvient pas à rétablir la liaison tant le feu fait rage.
L’ennemi, lui, veut à tout prix réduire la tourelle au silence. Où! Quand! Comment! Les éléments ennemis franchissent le canal!
Nous en sommes réduit à des hypothèses.
Leur manœuvre réussit… le mécanisme de rotation de la tourelle est bloqué par une grenade. Un char peut alors s’approcher sans risques et placer 3 obus dans le blindage. L’un d’eux blesse mortellement Beaulieux.
Le lieutenant de char allemand, fier de son exploit, fait inscrire sur la coupole ces mots: « je l’ai terrassé ». Il ne pouvait mieux traduire son orgueil et l’âpreté de la lutte.
Le combat se poursuit:
-le 21, au petit jour, l’adjudant Coronflos, installé dans la tour de l’ancienne fosse signale 4 chars.
-le 22, coron rougette est pris sous le feu de canons installés à l’angle du terril et l’infanterie allemande tente en vain d’enlever l’arrêt du trieu défendu par le 110.
-le 23, elle exécute la même tentative sur Fosse Trouver où notre artillerie intervient, ainsi qu’une section du 110.
-le 24 corons rougette tombe, les gardes mobiles de Condé sont installés dans la cité hardi, face à Odomez.
-le 26, alors que nous étions en train de préparer avec le commandant Blanchard du 43e RI une section susceptible de soulager ce secteur, l’ordre de décrocher nous parvient.
Voici relaté aussi brièvement que possible les événements auxquels Beaulieu nous permit de faire face: car les allemands franchissant l’Escaut dans la nuit du 19 au 20, c’était l’encerclement immédiat et l’attaque à revers puisque la défense anti chars, déséquilibrée au profit du Secteur de Rouvignies, ne fut rétablie que le 21 dans l’après midi grâce à l’adjudant Lefebvre qui avec un relimerais du danger récupéra des armes d’unité en retraite sous des très extrêmement violents de l’ennemi.
Pour sa brillante conduite, Beaulieux reçu à titre posthume ka croix de guerre t le médaille militaire accompagnées de la citation suivant:
"Beaulieux jules exemple de bravoure et de ténacité
En mai 1940, chargé d’interdire le pont du Sarteau sur l’Escaut, à Vieux condé est resté volontairement dans sa tourelle pour y remplir sa mission
A réussi pendant plus de 24 heures à retarder les troupes ennemies qui tentaient de forcer le passage, leur occasionnant des pertes.
A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat le 21mai 1940 et a reçu de l’ennemi les honneurs militaires en témoignage de son héroïsme."
Nous ne tirerons pas la leçon de ce fit d’armes digne de nos plus belle traditions militaires, elle a déjà été tirée, elle le sera encore.
Nous nous contenterons de souligner toute la valeur de ses témoins matériels que nous inaugurons aujourd’hui. Suivant l’mage de poète, ils jalonneront et éclaireront pour nous et pour nos descendants »la route du devoir ».
http://www.deezer.com/listen-314175
43edeligne- Membre participant
- Messages : 120
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Jules Beaulieu, 54e regiment d'infanterie de forteresse
Salut,
Incroyable cette histoire
Merci à toi de nous l'avoir fait partagée
Incroyable cette histoire
Merci à toi de nous l'avoir fait partagée
Re: Jules Beaulieu, 54e regiment d'infanterie de forteresse
Salut,
J'ai une collègue qui m'avait donné un article de la Voix du Nord faisant mention de cet acte de bravoure incroyable.
Merci de lui avoir rendu hommage !
Jérémy
J'ai une collègue qui m'avait donné un article de la Voix du Nord faisant mention de cet acte de bravoure incroyable.
Merci de lui avoir rendu hommage !
Jérémy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
Re: Jules Beaulieu, 54e regiment d'infanterie de forteresse
Salut,
merci pour cet hommage.
Olivier.
merci pour cet hommage.
Olivier.
oliv06- Admin
- Messages : 6651
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : sud
Sujets similaires
» EXPOSITION DE LANTERNES DE FORTERESSE ET VISITE NOCTURNE
» Les souvenirs de JULES PRADEAU Matricule: 268.381
» Mon arrière arrière grand père: Jules PRADEAU.
» insigne de régiment
» Quel régiment?
» Les souvenirs de JULES PRADEAU Matricule: 268.381
» Mon arrière arrière grand père: Jules PRADEAU.
» insigne de régiment
» Quel régiment?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum