les combats du 43e RIm sur l'escaut-mai 1940
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les combats du 43e RIm sur l'escaut-mai 1940
Salut tout le monde, je vous propose de suivre le parcours du 43e ri de Lille, le regiment des ch'tis, toujours present à Lille et qui rend hommage tous les ans a ses anciens tombés lors d'une des plus sanglantes et dure bataille de la campagne de 1940.
La scene se situe dans la province francaise du hainaut, dans la region de SAINT AMAND LES EAUX, à quelques kilometres de VALENCIENNES.
Le petit village de BRUILLE SAINT AMAND fait maintenant partie de l'histoire, de nombreux braves ont tenus tete a un ennemi superieur en nombre et en materiel, durant plusieurs jour sans ravitaillement et repos.
ne les oublions pas.
Ce n'est qu'un fait d'arme parmis tant d'autre, l'armée francaise ne s'étant pas contenté de reculer du debut a la fin de la campgne.
Voici donc, jour par jour, l'histoire de cette bataille, oubliée ou inconnue par la majoritée, mais toujours commemorée par le regiment.
D'abords une carte des opérations
Apres s'etre battus en belgique sur la DYle, le 43 recoit un ordre de repli derriere l'Escaut. Un bon tiers du regiment est hors de combat, principalement bléssé. La retraite s'effectue en bon ordre, avec armes munitions, equipements et vehicules, nous sommes loin de la debacle.
En fin d'apres midi, le colonel VEYRIER DU MUREAUD voit se rassembler autrour de lui en quelques heures, au chateau de Beuvrages, la presque totalité des éléments valides du regiment.
Au pc de la 1er DIM, il recoit des informations sur la mission qui vraisemblablement va maintenant incomber a la division: ce sera l'occupation d'un secteur defensif derriere la coupure de l'Escaut, dans la region Bruille saint amand, odomez, Fresnes et Thiers. Les ordres parviennent au PC de Beuvrage vers 22 heures. ils prescrivent la mise en route immediate du regiment en ve de se trouver sur l'escaut au Nord de la foret de Raismes, avant le lever du jour.
La nuit du 19 au 20 mai est danc une longue nuit de marche avec equipement et armement, suivis par les vehicules blindés du regiement.
Dès le lendemain, le 43 sera sur les lieux d'un de ses plus glorieux faits d'armes....
La journée du 20 mai est consacrée aux travaux d'organisation du terrain et à l'amenagement des casemates inachevées en obstruant les ouvertures par des sacs à terre et en y installant, par des moyens de fortune, l'armement organique (canon de 25 et mitrailleuses). L'ennemi ne se manifestera que par le survol de nombreux avions de reconnaissance. Cette journée laissera au regiment le temps de reprendre son souffle normal, avec des heures de repos et un ravitaillement suffisant.
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Le 21 mai des reconnaissances effectuées dès les premieres heures ont permis de constater que l'ennemi s'est avancé pendant la nuit et qu'il borde maintenant la rive nord de l'Escaut. un poste allemand a été repéré à l'entrée Nord du pont saute d'Hergnies qui n'est que partiellement detruit.
A 200m environ à l'est de ce pont, on signale la mise en chantier d'une passerelle que l'ennemi tente de construire. Cet objectif sera pris a partie par notre artillerie.
Un peu avant midi, l'artillerie ennemie commence à entrer en action. le bloc observatoire de la Tour du moulin et le bloc intermediaire à sa gauche sont particulierement visés, ainsi que le carrefour de la cote 18. Il y a plusieurs victimes parmi lesquelle l'adjudant chef VINCENT. le centre de Notre damem au bois reçoit a son tour un severe bombardement. la journée du 21 mai est dans marquée par des tirs violents de l'artillerie ennemie sur tout le secteur du 43e qui visent toutes les organisations: blocs, tranchées, PC et entraînent des pertes severes surtotu sensibles au 3e Bataillon.
Aux premieres heures de la matinée, les tirs d'artillerie ennemie reprennent plus denses et plus nombreux que la veille. Dans l'apres midi, un obus penetre par un crenau dans le bloc de la foret, situé sur la ligne principale de resistance, provoque à l'interieur un incendie qui entraine l'evacuation de l'ouvrage tenue par une equipe du 54e RIF. Cet equipage ne peut se maintenur à proximité du chateau et se replie vers Notre dame au Bois. Ainsi une redoutable breche est créee dans le plan des feux de la ligne principale de resistance juste au point où l'ennemie semble vouloir mettre en oeuvre ses moyens de franchissement de l'Escaut.
Un combattant de la 2e Compagnie a noté:
Le petit jour nous surprend, nous venons juste d'installer une porte de ferme sur notre trou (2m de long, 1m de haut, 1m de large et 10 cm de flotte, on y est bien quand meme)
A peine le jour à t'il faut son apparition que l'artillerie redouble. A 8 heures, ce sera les mortiers ou minnen. Notreemplacement est dans l'axe d'une route à un tournant: une cible magnifique! Qu'est ce que nous avons degusté, c'était à en devenir fou.
La ferme pres de notre trou est trouée d'obus partout et ca tombe de plus en plus. Je decide le repli au bloc pour rendre compte. Sous les obus, alors que laterre vole ainsi que les eclats, atteignons le bloc La TOur où se trouve le PC de la compagnie, le lieutenant Lavoine.
Nous restons au bloc. A 20heures une section part prendre position face au pont (D'Hergnies)
Le bloc est pilonné et remble; on a l'impression de securité. Nous serons detrompés par la suite mais pour nous, si on tient compte de où nous venosn, c'est le paradis.
Des elements ennemis ont passé l'escaut vers le pont d'hergnies, dans la nuit, et se sont avancés jusqu'au carrefour 18 où ils se sont heurtés aux feux du point d'appui qui y était installé. L'ennemi semble ainsi viser NOTRE DAME AU BOIS.
Une contre attaque menée pour reprendre l'ouvrage de la foret echoue. De son coté, l'ennemi reagit en tentant d'enlever la cote 18 mais n'y parvient pas.
Il s'acharne alors sur la TOUR DU MOULIn qui est la clef de voute de toute la ligne des soutiens qu'elle commande d'est en ouest alors qu'elle bloque les lisieres ouest du centre de resistance de NOTRE DAME AU BOIS. Le martellement de cet ouvrage ne cessera plus alors ni jour ni nuit. La journée s'acheve ainsi, sans que l'ennemi, qui a pu faire franchir l'escaut à des elements legers, n'ait pu aborder les lisieres de NOTRE DAME AU BOIS. Il n'est nulle part au contact de la ligne des soutiens.
Des evenements importants marquent cette journée: la perte du carrefour 18 et l'echec des deux contre attaque menées d'obard à l'echelon de la 2e compagnie, puisa l'echelon du bataillon pour le reprendre. Dans l'apres midi, l'ennemi se rend maitre d'Odomez à notre droite. il debouche maintenant sur le flanc droit du point d'appui central, commandé par le lieutenant LEBLON qui riposte energiquement et tente notamment de prendre sous des coups de morter de 60mm les elements qui, par le fossé anti chars, menacent de plus en plus sa droite. vers 16h, les munitions s'epuisent, l'ennemi se rapproche, le cercle est maintenant fermé. Le lt LEBLON n'est plus en mesure de continuer la lutte ni d'enfoncer les forces tres superieures en nombre qui l'enserrent de tout coté.
il se souvient:
l'attaque allemande m'arrive par la droite. Le poste que j'ai par la se replie, fusil mitrailleur enrayé. Les allemands suivent aux cris de "vorwärts". Des voltigeurs sont grenadés dans leur tranché et c'est alors le corps à coprts et la melée sauvage. Quelques assaillants reussissent à se souver poursuivis par nos tirs vers la voie ferrée d'ou part aussitot une fusillade nourrie. Avec un sous lieutenant qui tient le tube, je lance mes quatre derniers obus de 60mm. On nous tire dessus de partout, c'est le massacre. Nous ripostons jusqu'a l'épuisement des munitions et, la rage au coeur, pour sauver ceux qui restent d'une mort inutile, je mets mon mouchoir au bout d'un fusil.
le sous lieutenant DANZIN raconte:
Vers 10heures, je recoit l'ordre du capitaine d'établir une betelle au sud-est du village car les allemands ont passé l'Escaut et attaquent la ligne des soutiens. Apres avoir pris liaison avec HUBERT qui est dans les marais de la rive sud du fleuve, j'engage mes groupes vers une position non reconnue. A peine ai-je débouché en tete, avec de l'eau jusqu'a la ceinture, que les tirs d'infanterie et d'artillerie ennemi se declenchent. Deux morts, cinq bléssés en quelques secondes.
Un combattant de la 2e compagnie ecrit:
Sommes dans nos trous à nos FM; nous sommes à 30, avons avec nous 7 FM. Jusque 5h rien a signaler. Aussi, devant le calme, nous decidons de nous reposer dans une cave voisine, chacun son tour. Je pars me reposer avec MAURICE et DENDUYER. Nous ne l'avions pas volé car depuis le 10 mai, n'avons pas dormi 20 heures. C'etait malheureusement pour une autre fois.
A 5h20, alerte! Les allemands attaquent par brouillard fumigene; des bruits nous paraissent suspects, on ouvre le feu. Des cris nous repondent. Ils sont la. Avons tenu jusque 8h30 à 30; il sont un bataillon. Impossible de decrire se combat, ca craque, ca siffle partout. Les allemands avancent par colonne par un avec u ngrand courage ou quoi? Les leurs tombent, ils continuent. La route nous separe et ca n'est que lorsque deux mitrailleuses ont pris nos trous d'enfilade que nous degagerons.
Sur l'intervalle, je vais rendre compte au lieutenant SEX et à l'adjudant; les obus s'abattent sur nous, on se refugie dans la cave, l'escalier s'ecroule sur nous; on se replie à 8h30 en tirant direction bloc de la Tour par le fossé antichar. Arrivons au bloc vers 10h. Mon ami HAYOIT, lequel nous avait rejoins arrive comme un mort; je le croyait touché, heureusement il n'en est rien.
A 11h, il y a une contre attaque, c'est terrible. Les bléssés s'accumulent, on tire partout. Sur un groupe de 12 hommes de notre section, le sergent FAUST, seul, revient touché lui meme.
Les blessés arrivent de plus en plus au bloc, noté en vrac: GAUTHIER, GEDROJICK, TAQUOEN, NIBLEN, le lieutenant POTTIER, ....
Cette contre attaque nous aura donné du repis. A 13h, un pillonage formidable s'abat sur le bloc. il tremble de partout et commence a s'effriter.
A gauche du point d'appui de droite du quartier de HAUTERIVE, bien que largement debordé par l'avance ennemie, ne cede aucun terrain et, tandis qu'il resiste victorieusement à l'attaque frontale, le sous lieutenant HUBER, tout jeune Saint Cyrien, fait fort opportunement faire face à l'est à sa section. Puis, debout, avec une cranerie qui electrise ses homme, il dirige sur le flanc de l'ennemi un feu que prolongent les trois sections placées en bretelle pour couvrir la droite du quartier. Quelques instants plus tard, vers 19h, ce vaillant officier, negligeant de s'abriter des coups de l'ennemi, paiera de sa vie son geste trop temeraire. Il tombera à la maniere de tant d'anciens de son ecole, foudroyé par un tir de mitrailleuse au milieu de ses hommes, mais ceux ci puiseront dans l'exemple de son sacrifice l'élan qui leur permettra peu apres de bousculer l'ennemi.
Au soir du 24 mai, la liaison avec le regiment de droite, le 110e RI est perdue.
C'est à gauche, sur le centre de resistance d'HAUTERIVE, que l'arraque va se manifester. Elle se heurte à une resistance acharnée de nos élements soutenus par des tirs d'artillerie très efficaces et l'ennemi est partout rejeté. il attaque alors en force sur l'axe HERGNIES-bloc sud de bruille sur un front de plus d'un kilometre. Il est contenu ç gauche par le centre de résistance d'HAUTERIVE mais progresse de quelques centaines de metres dans l'intervalle qu isepare les 2e et 3e bataillons. Finalement, il est stoppé devant la ligne des soutiens à l'est d'HAUTERIVE. Une contre attaque menée par des elements du 2e bataillon refoule l'ennemi et degage la ligne des soutiens et le bloc de la Tour. Le PC du regiment quitte la ferme des Rosieres pour CUBRAY.
Sur cette journée, le caporal chef ARTIGES écrit:
Depuis ce matin, les allemands attaquent sur tout notre front, depuis la gauche du long buhot jusqu'a NOTRE DAMME AU BOIS (bloc de la tour). A plusieurs reprises, ils ont reussi ,non sans pertes, à aborder la ligne principale de resistance et chaque fois, ils ont été rejetés sur la rive de l'Escaut. Mais leur aviation et leur artillerie ont mis le feu aux villages de BRUILLE et du LONG BUHOT ainsi qu'a plusieurs endroit de la foret de RAISMES où se camouflent les trains regimentaires.
Devant les II et III/43 l'ennemi a été tenu en echec sauf, helas, à la jonction de ces deux bataillons où d'importantes infiltrations sont à craindre. Sur notre droite, un barrage du 15e RAD et les tirs vigoureux de nos copains du III/43 ont cloué au sol une attaque en force.
devant nous, il y a une heure à peine, l'assaut d'une importante fraction ennemie a encore été repoussé par deux sections de la 3e compagnie, formée avec des elements du II/43 (commandant MONNIER) contre attaquait les allemands les plus avancés, les obligeant ainsi à reculer toute leur ligne d'attaque.
Des cannonades et fusillades durent la nuit sur tout le front. A 5 heures, un tres violent bombardement prelude à une attaque lancée en terrain decouvert en vue de deborder NOTRE DAME AU BOIS vers l'est, à la soudure entre les deux regiments: le 43 et le 110. Devant le front, l'attaque de la veille se renouvelle sur le meme axe Pont d'HERGNIES-COTE 18lisieres ouest de NOTRE DAME AU BOIS à la limite des deux centres de resistance. L'attaque est d'abord contenue, mais l'ennemi progresse dans l'intervalle qui sépare les deux quatriers.
A HAUTERIVE, l'ennemi tente de faire tomber le quartier par la manoeuvre, parrallelement à l'action dirigée sur NOTRE DAME AU BOIS. Au centre, les rpogrés realisés par l'ennemi sont stoppés grace au feu du bloc de la Tour et au tir des troupes d'intervalles.
Le caporal chef ARTIGES temoigne:
Le ss-lieutenant DANZIN inspecte paisiblement la plaine, à peine abrité par une pile de plaques de ciment. J'admire son calem: c'est à peine s'il baisse la tete lorsqu'il entend un sifflement plus proche. "Tirez dans le bois! Visez bas, ILS sont la!" hurle t'il soudain. Chacun se precipite au parapet, coude à coude, traillant avec moins de peur des obus et des shrapnells. On épaule...on tire, on recharge, tout cela automatiquement, l'esprit occupé par la seule crainte de l'attaque.
je vois distinctement les fantassins allemands qui progressent d'arbre en arbre. Apres le tir de notre FM, ils se planquent. Nous n'en voyons plus. "Menagez vos munitions! ne tirez plus!". nous restons tous aux aguets, mais bientot la prudence nous commande de ne laisser que quelques guetteurs, car les obus labourent de plus en plus le terrain autour de nous. Accroupis dans les boyaux, nous attendons anxieusement l'orage de feu tout comme il y a deux jours seulements, nous l'attendions dans le point d'appui de mon ancienne section décimée.
Le bombardement devient plus intense et vers 10h30, l'attaque reprend sur tout le front, sous la violence de l'assaut, quelques elements sont contraints au repli. On voit des balles traceuses et les canons speciaux s'acharner sur les embrasures des blocs. Les pertes sont lourdes tant à l'interieur qu'a l'exterieur des ouvrages. Le bloc HAUTERIVE est abordé, un combat acharné s'engage, l'adjudant chef DELCLEVE tombe, mortellemnt atteint, puis le buridant est est a son tour le theatre d'une resistance acharnée mais il offre aux defenseurs une protection illusoire qui cause leur perte. il est perforé par des obus qui eclatent à l'interieur, nombre d'hommes sont mortellement atteints. L'enemi est parvenu à encercler completement le bloc de HAUTERIVE dont les derniers occupants sont contraints de se rendre
A NOTRE DAME AU BOIS, le bloc granit tient toujours, bien qu'une douzaine d'obus aient penetrés à l'interieur en detruisant 2 FM et tué leur servants. Ce bloc sera neutralisé apres une heroique resistance menée de l'interieur et de l'exterieur.
La situation est critique. L'ennemi s'infiltre dans les maisons par la route venant de la foret. Cependant l'on tient sur la voie ferrée mais les allemands sont maitres d'HAUTERIVE et il faudrait peut de chose pour qu'il prennent NOTRE DAME AU BOIS. Le bloc de la tour est presque annihilé par la violence des concentrations dirigées sur lui et la position du bloc intermediaire n'est pas meilleure. Tous les deux sont pris sous une avalanche d'obus de de balle.
L'ordre de repli est donné à 12h15. Le 3e bataillon peut le realiser au profit de pertes legeres La ligne d'arret est installée au bord de la foret de RAISMES, elle est appuyée par la casemate Rosiere, absolument intacte et parfaitement armée et protegée.
A 22h 30, le regiment, se repli en direction de SAINT AMAND vers LILLE.
Sur la route, les pensées des survivants se fixent intensement sur tous ceux qu'ils laissent de l'autre coté de la Scarpe, frappés à leur poste de combat, ensevelis sous les bombardement ou agonisant dans leurs blocs encerclés. Gradés ou soldats, ils ont payé de leur vie l'accomplissement soit d'actes sublimes, soit d'obscurs devoirs.
Les pertes ont été severes et le 43e ne compte guere plus qu'un peu plus du tiers de ses effectifs du 10 mai, le deficit en armes colelctives étant evenu catastrophique.
231 braves sont tombés sur le territoire de Bruille-Odomez.
un de ces combattants de 1940 tire cette conclusion:
les jeunes du 43 ont le droit de savoir comment se sont conduits leurs anciens de 1940. De l'avis des commandants de compagnies et des chefs de section qui ont vecu avec eux et qui sont encore en vie, ils ont été magnifique.
Et pourtant, en partant pour la BELGIQUE c'était des "bleus". ils étaient trop jeunes pour avoir connus la guerre precedentt. Jamais au cours de la "drole de guerre", ils n'étaient allés en lign.
Mais d'abord, ils s'avaient s'enterrer et ils ont tres vite compris la valeur d'un trou. il n'y eut donc que tres peu de pertes par les Stukas et l'artillerie les jours, pendant le repli, ils les ont refaits pour se battre, decrocher et recommencer ailleurs le lendemain.
Le replis, ils l'ont fait de bout en bout, à pied, materiel et munitions sur le dos. Meme les mitrailleuses sont revenues à dos d'homme, sans ravitaillement.
Quand au combat, c'est la rage au ventre qu'il actionnaient leurs armes. combien de tireurs ont été abattus, à leur piece, mais remplacés immediatement et spontanément par un autre!
La scene se situe dans la province francaise du hainaut, dans la region de SAINT AMAND LES EAUX, à quelques kilometres de VALENCIENNES.
Le petit village de BRUILLE SAINT AMAND fait maintenant partie de l'histoire, de nombreux braves ont tenus tete a un ennemi superieur en nombre et en materiel, durant plusieurs jour sans ravitaillement et repos.
ne les oublions pas.
Ce n'est qu'un fait d'arme parmis tant d'autre, l'armée francaise ne s'étant pas contenté de reculer du debut a la fin de la campgne.
Voici donc, jour par jour, l'histoire de cette bataille, oubliée ou inconnue par la majoritée, mais toujours commemorée par le regiment.
D'abords une carte des opérations
Apres s'etre battus en belgique sur la DYle, le 43 recoit un ordre de repli derriere l'Escaut. Un bon tiers du regiment est hors de combat, principalement bléssé. La retraite s'effectue en bon ordre, avec armes munitions, equipements et vehicules, nous sommes loin de la debacle.
JOURNEE DU 19 MAI
En fin d'apres midi, le colonel VEYRIER DU MUREAUD voit se rassembler autrour de lui en quelques heures, au chateau de Beuvrages, la presque totalité des éléments valides du regiment.
Au pc de la 1er DIM, il recoit des informations sur la mission qui vraisemblablement va maintenant incomber a la division: ce sera l'occupation d'un secteur defensif derriere la coupure de l'Escaut, dans la region Bruille saint amand, odomez, Fresnes et Thiers. Les ordres parviennent au PC de Beuvrage vers 22 heures. ils prescrivent la mise en route immediate du regiment en ve de se trouver sur l'escaut au Nord de la foret de Raismes, avant le lever du jour.
La nuit du 19 au 20 mai est danc une longue nuit de marche avec equipement et armement, suivis par les vehicules blindés du regiement.
Dès le lendemain, le 43 sera sur les lieux d'un de ses plus glorieux faits d'armes....
LA PRISE DE CONTACT
20 MAI 1940
20 MAI 1940
La journée du 20 mai est consacrée aux travaux d'organisation du terrain et à l'amenagement des casemates inachevées en obstruant les ouvertures par des sacs à terre et en y installant, par des moyens de fortune, l'armement organique (canon de 25 et mitrailleuses). L'ennemi ne se manifestera que par le survol de nombreux avions de reconnaissance. Cette journée laissera au regiment le temps de reprendre son souffle normal, avec des heures de repos et un ravitaillement suffisant.
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21 MAI 1940
Le 21 mai des reconnaissances effectuées dès les premieres heures ont permis de constater que l'ennemi s'est avancé pendant la nuit et qu'il borde maintenant la rive nord de l'Escaut. un poste allemand a été repéré à l'entrée Nord du pont saute d'Hergnies qui n'est que partiellement detruit.
A 200m environ à l'est de ce pont, on signale la mise en chantier d'une passerelle que l'ennemi tente de construire. Cet objectif sera pris a partie par notre artillerie.
Un peu avant midi, l'artillerie ennemie commence à entrer en action. le bloc observatoire de la Tour du moulin et le bloc intermediaire à sa gauche sont particulierement visés, ainsi que le carrefour de la cote 18. Il y a plusieurs victimes parmi lesquelle l'adjudant chef VINCENT. le centre de Notre damem au bois reçoit a son tour un severe bombardement. la journée du 21 mai est dans marquée par des tirs violents de l'artillerie ennemie sur tout le secteur du 43e qui visent toutes les organisations: blocs, tranchées, PC et entraînent des pertes severes surtotu sensibles au 3e Bataillon.
LE 22 MAI 1940
Aux premieres heures de la matinée, les tirs d'artillerie ennemie reprennent plus denses et plus nombreux que la veille. Dans l'apres midi, un obus penetre par un crenau dans le bloc de la foret, situé sur la ligne principale de resistance, provoque à l'interieur un incendie qui entraine l'evacuation de l'ouvrage tenue par une equipe du 54e RIF. Cet equipage ne peut se maintenur à proximité du chateau et se replie vers Notre dame au Bois. Ainsi une redoutable breche est créee dans le plan des feux de la ligne principale de resistance juste au point où l'ennemie semble vouloir mettre en oeuvre ses moyens de franchissement de l'Escaut.
Un combattant de la 2e Compagnie a noté:
Le petit jour nous surprend, nous venons juste d'installer une porte de ferme sur notre trou (2m de long, 1m de haut, 1m de large et 10 cm de flotte, on y est bien quand meme)
A peine le jour à t'il faut son apparition que l'artillerie redouble. A 8 heures, ce sera les mortiers ou minnen. Notreemplacement est dans l'axe d'une route à un tournant: une cible magnifique! Qu'est ce que nous avons degusté, c'était à en devenir fou.
La ferme pres de notre trou est trouée d'obus partout et ca tombe de plus en plus. Je decide le repli au bloc pour rendre compte. Sous les obus, alors que laterre vole ainsi que les eclats, atteignons le bloc La TOur où se trouve le PC de la compagnie, le lieutenant Lavoine.
Nous restons au bloc. A 20heures une section part prendre position face au pont (D'Hergnies)
Le bloc est pilonné et remble; on a l'impression de securité. Nous serons detrompés par la suite mais pour nous, si on tient compte de où nous venosn, c'est le paradis.
Des elements ennemis ont passé l'escaut vers le pont d'hergnies, dans la nuit, et se sont avancés jusqu'au carrefour 18 où ils se sont heurtés aux feux du point d'appui qui y était installé. L'ennemi semble ainsi viser NOTRE DAME AU BOIS.
Une contre attaque menée pour reprendre l'ouvrage de la foret echoue. De son coté, l'ennemi reagit en tentant d'enlever la cote 18 mais n'y parvient pas.
Il s'acharne alors sur la TOUR DU MOULIn qui est la clef de voute de toute la ligne des soutiens qu'elle commande d'est en ouest alors qu'elle bloque les lisieres ouest du centre de resistance de NOTRE DAME AU BOIS. Le martellement de cet ouvrage ne cessera plus alors ni jour ni nuit. La journée s'acheve ainsi, sans que l'ennemi, qui a pu faire franchir l'escaut à des elements legers, n'ait pu aborder les lisieres de NOTRE DAME AU BOIS. Il n'est nulle part au contact de la ligne des soutiens.
24 MAI 1940
Des evenements importants marquent cette journée: la perte du carrefour 18 et l'echec des deux contre attaque menées d'obard à l'echelon de la 2e compagnie, puisa l'echelon du bataillon pour le reprendre. Dans l'apres midi, l'ennemi se rend maitre d'Odomez à notre droite. il debouche maintenant sur le flanc droit du point d'appui central, commandé par le lieutenant LEBLON qui riposte energiquement et tente notamment de prendre sous des coups de morter de 60mm les elements qui, par le fossé anti chars, menacent de plus en plus sa droite. vers 16h, les munitions s'epuisent, l'ennemi se rapproche, le cercle est maintenant fermé. Le lt LEBLON n'est plus en mesure de continuer la lutte ni d'enfoncer les forces tres superieures en nombre qui l'enserrent de tout coté.
il se souvient:
l'attaque allemande m'arrive par la droite. Le poste que j'ai par la se replie, fusil mitrailleur enrayé. Les allemands suivent aux cris de "vorwärts". Des voltigeurs sont grenadés dans leur tranché et c'est alors le corps à coprts et la melée sauvage. Quelques assaillants reussissent à se souver poursuivis par nos tirs vers la voie ferrée d'ou part aussitot une fusillade nourrie. Avec un sous lieutenant qui tient le tube, je lance mes quatre derniers obus de 60mm. On nous tire dessus de partout, c'est le massacre. Nous ripostons jusqu'a l'épuisement des munitions et, la rage au coeur, pour sauver ceux qui restent d'une mort inutile, je mets mon mouchoir au bout d'un fusil.
le sous lieutenant DANZIN raconte:
Vers 10heures, je recoit l'ordre du capitaine d'établir une betelle au sud-est du village car les allemands ont passé l'Escaut et attaquent la ligne des soutiens. Apres avoir pris liaison avec HUBERT qui est dans les marais de la rive sud du fleuve, j'engage mes groupes vers une position non reconnue. A peine ai-je débouché en tete, avec de l'eau jusqu'a la ceinture, que les tirs d'infanterie et d'artillerie ennemi se declenchent. Deux morts, cinq bléssés en quelques secondes.
Un combattant de la 2e compagnie ecrit:
Sommes dans nos trous à nos FM; nous sommes à 30, avons avec nous 7 FM. Jusque 5h rien a signaler. Aussi, devant le calme, nous decidons de nous reposer dans une cave voisine, chacun son tour. Je pars me reposer avec MAURICE et DENDUYER. Nous ne l'avions pas volé car depuis le 10 mai, n'avons pas dormi 20 heures. C'etait malheureusement pour une autre fois.
A 5h20, alerte! Les allemands attaquent par brouillard fumigene; des bruits nous paraissent suspects, on ouvre le feu. Des cris nous repondent. Ils sont la. Avons tenu jusque 8h30 à 30; il sont un bataillon. Impossible de decrire se combat, ca craque, ca siffle partout. Les allemands avancent par colonne par un avec u ngrand courage ou quoi? Les leurs tombent, ils continuent. La route nous separe et ca n'est que lorsque deux mitrailleuses ont pris nos trous d'enfilade que nous degagerons.
Sur l'intervalle, je vais rendre compte au lieutenant SEX et à l'adjudant; les obus s'abattent sur nous, on se refugie dans la cave, l'escalier s'ecroule sur nous; on se replie à 8h30 en tirant direction bloc de la Tour par le fossé antichar. Arrivons au bloc vers 10h. Mon ami HAYOIT, lequel nous avait rejoins arrive comme un mort; je le croyait touché, heureusement il n'en est rien.
A 11h, il y a une contre attaque, c'est terrible. Les bléssés s'accumulent, on tire partout. Sur un groupe de 12 hommes de notre section, le sergent FAUST, seul, revient touché lui meme.
Les blessés arrivent de plus en plus au bloc, noté en vrac: GAUTHIER, GEDROJICK, TAQUOEN, NIBLEN, le lieutenant POTTIER, ....
Cette contre attaque nous aura donné du repis. A 13h, un pillonage formidable s'abat sur le bloc. il tremble de partout et commence a s'effriter.
A gauche du point d'appui de droite du quartier de HAUTERIVE, bien que largement debordé par l'avance ennemie, ne cede aucun terrain et, tandis qu'il resiste victorieusement à l'attaque frontale, le sous lieutenant HUBER, tout jeune Saint Cyrien, fait fort opportunement faire face à l'est à sa section. Puis, debout, avec une cranerie qui electrise ses homme, il dirige sur le flanc de l'ennemi un feu que prolongent les trois sections placées en bretelle pour couvrir la droite du quartier. Quelques instants plus tard, vers 19h, ce vaillant officier, negligeant de s'abriter des coups de l'ennemi, paiera de sa vie son geste trop temeraire. Il tombera à la maniere de tant d'anciens de son ecole, foudroyé par un tir de mitrailleuse au milieu de ses hommes, mais ceux ci puiseront dans l'exemple de son sacrifice l'élan qui leur permettra peu apres de bousculer l'ennemi.
Au soir du 24 mai, la liaison avec le regiment de droite, le 110e RI est perdue.
25 MAI 1940
C'est à gauche, sur le centre de resistance d'HAUTERIVE, que l'arraque va se manifester. Elle se heurte à une resistance acharnée de nos élements soutenus par des tirs d'artillerie très efficaces et l'ennemi est partout rejeté. il attaque alors en force sur l'axe HERGNIES-bloc sud de bruille sur un front de plus d'un kilometre. Il est contenu ç gauche par le centre de résistance d'HAUTERIVE mais progresse de quelques centaines de metres dans l'intervalle qu isepare les 2e et 3e bataillons. Finalement, il est stoppé devant la ligne des soutiens à l'est d'HAUTERIVE. Une contre attaque menée par des elements du 2e bataillon refoule l'ennemi et degage la ligne des soutiens et le bloc de la Tour. Le PC du regiment quitte la ferme des Rosieres pour CUBRAY.
Sur cette journée, le caporal chef ARTIGES écrit:
Depuis ce matin, les allemands attaquent sur tout notre front, depuis la gauche du long buhot jusqu'a NOTRE DAMME AU BOIS (bloc de la tour). A plusieurs reprises, ils ont reussi ,non sans pertes, à aborder la ligne principale de resistance et chaque fois, ils ont été rejetés sur la rive de l'Escaut. Mais leur aviation et leur artillerie ont mis le feu aux villages de BRUILLE et du LONG BUHOT ainsi qu'a plusieurs endroit de la foret de RAISMES où se camouflent les trains regimentaires.
Devant les II et III/43 l'ennemi a été tenu en echec sauf, helas, à la jonction de ces deux bataillons où d'importantes infiltrations sont à craindre. Sur notre droite, un barrage du 15e RAD et les tirs vigoureux de nos copains du III/43 ont cloué au sol une attaque en force.
devant nous, il y a une heure à peine, l'assaut d'une importante fraction ennemie a encore été repoussé par deux sections de la 3e compagnie, formée avec des elements du II/43 (commandant MONNIER) contre attaquait les allemands les plus avancés, les obligeant ainsi à reculer toute leur ligne d'attaque.
26 MAI 1940
Des cannonades et fusillades durent la nuit sur tout le front. A 5 heures, un tres violent bombardement prelude à une attaque lancée en terrain decouvert en vue de deborder NOTRE DAME AU BOIS vers l'est, à la soudure entre les deux regiments: le 43 et le 110. Devant le front, l'attaque de la veille se renouvelle sur le meme axe Pont d'HERGNIES-COTE 18lisieres ouest de NOTRE DAME AU BOIS à la limite des deux centres de resistance. L'attaque est d'abord contenue, mais l'ennemi progresse dans l'intervalle qui sépare les deux quatriers.
A HAUTERIVE, l'ennemi tente de faire tomber le quartier par la manoeuvre, parrallelement à l'action dirigée sur NOTRE DAME AU BOIS. Au centre, les rpogrés realisés par l'ennemi sont stoppés grace au feu du bloc de la Tour et au tir des troupes d'intervalles.
Le caporal chef ARTIGES temoigne:
Le ss-lieutenant DANZIN inspecte paisiblement la plaine, à peine abrité par une pile de plaques de ciment. J'admire son calem: c'est à peine s'il baisse la tete lorsqu'il entend un sifflement plus proche. "Tirez dans le bois! Visez bas, ILS sont la!" hurle t'il soudain. Chacun se precipite au parapet, coude à coude, traillant avec moins de peur des obus et des shrapnells. On épaule...on tire, on recharge, tout cela automatiquement, l'esprit occupé par la seule crainte de l'attaque.
je vois distinctement les fantassins allemands qui progressent d'arbre en arbre. Apres le tir de notre FM, ils se planquent. Nous n'en voyons plus. "Menagez vos munitions! ne tirez plus!". nous restons tous aux aguets, mais bientot la prudence nous commande de ne laisser que quelques guetteurs, car les obus labourent de plus en plus le terrain autour de nous. Accroupis dans les boyaux, nous attendons anxieusement l'orage de feu tout comme il y a deux jours seulements, nous l'attendions dans le point d'appui de mon ancienne section décimée.
Le bombardement devient plus intense et vers 10h30, l'attaque reprend sur tout le front, sous la violence de l'assaut, quelques elements sont contraints au repli. On voit des balles traceuses et les canons speciaux s'acharner sur les embrasures des blocs. Les pertes sont lourdes tant à l'interieur qu'a l'exterieur des ouvrages. Le bloc HAUTERIVE est abordé, un combat acharné s'engage, l'adjudant chef DELCLEVE tombe, mortellemnt atteint, puis le buridant est est a son tour le theatre d'une resistance acharnée mais il offre aux defenseurs une protection illusoire qui cause leur perte. il est perforé par des obus qui eclatent à l'interieur, nombre d'hommes sont mortellement atteints. L'enemi est parvenu à encercler completement le bloc de HAUTERIVE dont les derniers occupants sont contraints de se rendre
A NOTRE DAME AU BOIS, le bloc granit tient toujours, bien qu'une douzaine d'obus aient penetrés à l'interieur en detruisant 2 FM et tué leur servants. Ce bloc sera neutralisé apres une heroique resistance menée de l'interieur et de l'exterieur.
La situation est critique. L'ennemi s'infiltre dans les maisons par la route venant de la foret. Cependant l'on tient sur la voie ferrée mais les allemands sont maitres d'HAUTERIVE et il faudrait peut de chose pour qu'il prennent NOTRE DAME AU BOIS. Le bloc de la tour est presque annihilé par la violence des concentrations dirigées sur lui et la position du bloc intermediaire n'est pas meilleure. Tous les deux sont pris sous une avalanche d'obus de de balle.
L'ordre de repli est donné à 12h15. Le 3e bataillon peut le realiser au profit de pertes legeres La ligne d'arret est installée au bord de la foret de RAISMES, elle est appuyée par la casemate Rosiere, absolument intacte et parfaitement armée et protegée.
A 22h 30, le regiment, se repli en direction de SAINT AMAND vers LILLE.
Sur la route, les pensées des survivants se fixent intensement sur tous ceux qu'ils laissent de l'autre coté de la Scarpe, frappés à leur poste de combat, ensevelis sous les bombardement ou agonisant dans leurs blocs encerclés. Gradés ou soldats, ils ont payé de leur vie l'accomplissement soit d'actes sublimes, soit d'obscurs devoirs.
Les pertes ont été severes et le 43e ne compte guere plus qu'un peu plus du tiers de ses effectifs du 10 mai, le deficit en armes colelctives étant evenu catastrophique.
231 braves sont tombés sur le territoire de Bruille-Odomez.
un de ces combattants de 1940 tire cette conclusion:
les jeunes du 43 ont le droit de savoir comment se sont conduits leurs anciens de 1940. De l'avis des commandants de compagnies et des chefs de section qui ont vecu avec eux et qui sont encore en vie, ils ont été magnifique.
Et pourtant, en partant pour la BELGIQUE c'était des "bleus". ils étaient trop jeunes pour avoir connus la guerre precedentt. Jamais au cours de la "drole de guerre", ils n'étaient allés en lign.
Mais d'abord, ils s'avaient s'enterrer et ils ont tres vite compris la valeur d'un trou. il n'y eut donc que tres peu de pertes par les Stukas et l'artillerie les jours, pendant le repli, ils les ont refaits pour se battre, decrocher et recommencer ailleurs le lendemain.
Le replis, ils l'ont fait de bout en bout, à pied, materiel et munitions sur le dos. Meme les mitrailleuses sont revenues à dos d'homme, sans ravitaillement.
Quand au combat, c'est la rage au ventre qu'il actionnaient leurs armes. combien de tireurs ont été abattus, à leur piece, mais remplacés immediatement et spontanément par un autre!
OUI C'ETAIT DES HOMMES
43edeligne- Membre participant
- Messages : 120
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: les combats du 43e RIm sur l'escaut-mai 1940
Salut,
merci pour ce bel historique et cet hommage.
Olivier.
merci pour ce bel historique et cet hommage.
Olivier.
oliv06- Admin
- Messages : 6651
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : sud
Re: les combats du 43e RIm sur l'escaut-mai 1940
Salut,
Merci pour ce post. Faudrai que j aille au musée.
Jeremy
Merci pour ce post. Faudrai que j aille au musée.
Jeremy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
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