Triste évolution

Bonsoir à tous,

la reception de ce volume, originale et datant de 1942, de la prose du moustachu psychopathe me permet de faire un coin de vitrine montrant la triste évolution du régime allemand.
Du casque mle 16 au mle 40.
La barette posée sur le livre illustre également cet état de fait. Les décorations de la premiere guerre cotoyant celle arborant la croix gammée.

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Exemplaire offert pour le mariage de Léo et Margareta le 19 juin 1942, à Sennheim.

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Olivier.

Salut Olivier
ben maintenant, il ne te reste plus qu'a apprendre l'allemand
Bruno

un combat different, bravo pour ces belles piéces

Salut Olivier,
Belle présentation.
@+
Stéph.

Bonsoir a tous

Sennheim est l'appellation de la ville de Cernay (68) durant l'occupation

Dom

Yankee1876 a écrit:Bonsoir a tous

Sennheim est l'appellation de la ville de Cernay (68) durant l'occupation

Dom

un peu plus d'infos sur Sennheim

Sennheim, porte de l’avenir
Enregistré dans : Articles divers (organigrammes, unités...) — ordrenoir @ 1:41

Sennheim, naguère Cernay, se trouve entre Mulhouse et Tann, au pied des Vosges, au bord de la Thur . Le cadre de Sennheim est lourd de toutes les significations historiques . C'est dans la plaine de l'Ochsenfeld que pour la première fois se rencontrèrent la civilisation latine et les traditions germaniques, les légions de César et les troupes d'Arioviste, rencontre sanglante, prélude à de nombreux conflits futurs . C'est par la vallée du Rhin que les Burgondes se répandirent en France . Tout au long du Moyen-Age, tout au long de l'histoire, l'Alsace a été un champ de batailles et la dernière guerre n'a pas échappé à la règle .

Du camp, on aperçoit l'Hartmansweilerkopf dont l'altitude a diminué de 18 mètres du seul fait des pilonnages d'artillerie de l'avant dernière guerre .

Au bord du camp, les fortins en béton armé témoignent de l'âpreté de la lutte et les jeunes français du camp apprennent la technique du combat, à l'endroit même où leurs pères ont versé leur sang .

Dans cette terre d'Alsace qui fut marquée de tant de luttes politiques et militaires, les jeunes volontaires français de la Waffen-SS reçoivent les rudiments de l'instruction et il est très significatif pour la réconciliation franco-allemande de voir cet à endroit même les français porter l'endroit allemand et apprendre à combattre pour l'Europe de demain .

Jadis, le nouvel arrivé du camp de Sennheim se livrait à un petit jeu divertissant et bon marché, à savoir de parier que le volontaire qu'il rencontrait dans l'une des avenues du camp était hollandais, norvégien, estonien ou hongrois . J'ai joué moi-même à ce jeu, rendu chaque jour difficile par l'arrivée de volontaires de tous les coins de l'Europe . Il y a au camp des volontaires de dix-huit nations différentes, venant de toutes les parties du monde, de la Laponie au Brésil, de l'Irlande à l'Egypte ; mais, récemment, le camp a éclaté : des compagnies sont cantonnées dans divers villages des environs, pour la bonne raison que l'afflux des volontaires français a contraint à prendre des mesures spéciales et , maintenant, on n'a plus besoin de se demander si le camarade qui boit à côté de vous un demi ou qui prend un train pour Mulhouse est flamand, suisse ou suédois, car vous entendez tous les accents de France, de Lille à Perpignan, de Nice à Quimper .

Toute la France nationale est à Sennheim, tous les partis de toutes les zones y sont représentés, toutes les professions, toutes les situations sociales- mais qui s'occupe encore de situation sociale ? A Sennheim, il n'y a plus que des volontaires touchant un mark par jour, sans distinction ; il n'y a plus que des camarades décidés à lutter ensemble sur le front de l'est d'abord, sur le front de France ensuite .

La journée du volontaire français est très exactement celle de tous les volontaires allemands et étrangers de la Waffen-SS . Tout est réglé, heure par heure, section par section, et huit jours à l'avance . A Sennheim, on met l'accent sur la formation politique, mais on commence au point de vue militaire . Le petit jeune de dix sept ans et la vieil adjudant, vingt-deux ans de service, trois fois décoré, dix fois cité, apprennent l'un comme l'autre à faire le « links un! » et le « rechts un! » comme tout le monde . Ils ont besoin de l'apprendre, même s'ils connaissent à fond la manœuvre de l'armée française car, comme chacun sait, tout ce qui se fait à gauche dans l'armée française se fait à droite dans l'armée allemande . Évidemment, le Français qui n'a jamais eu de dispositions spéciales pour la discipline et dont la patience n'a absolument rien d'angélique, trouve au début qu'il sait suffisamment bien faire le demi-tour et il ne pense qu'à partir au front le plus tôt possible . Cet enthousiasme n'est pas du goût des chefs qui ne tiennent pas à emmener contre les bolcheviks des troupes pleines d'allant mais inexpérimentées, et qui ne veulent, à aucun prix, que la première opération des SS français soit une hécatombe inutile . D'ailleurs, les bataillons viennent de recevoir des fusils et le maniement d'armes à commencé .

A Sennheim on met l'accent aussi sur la question sportive . Chaque compagnie formes ses équipes spécialisées pour les compétitions du samedi qui sont un examen hebdomadaire des progrès physiques des hommes . Mais en dehors des maitres-boxeurs, des techniciens du ballon rond ou du 1500 mètres, chacun est tenu de consacrer une très grande partie du temps à l'éducation physique . Le résultat est sensible, il n'y a pas de malades; à Sennheim il n'y a pas de teints blafards, de rachitisme et de maladie de langueur . Cela change du bar du Colisée et des dancings zazous !

Mais là ne se trouve pas seulement la mission de Sennheim . Elle est ailleurs, plus haute et plus belle . Le volontaire qui arrive à Sennheim n'est jamais un SS, c'est à Sennheim qu'il le devient . Quand il débarque, il a, soit dans le cadre d'un parti, soit individuellement, combattu pour le réveil de la France, mais il n'a qu'une vague idée du national-socialisme . C'est pourquoi on le lui fait connaître, sans faire de propagande démagogique, sans hurler sur tous les tons, du vindicatif au persifleur, que les juifs sont des vilains, que les juifs sont des méchants, que les juifs sont des sous-hommes, on lui montre ce que sont les juifs en réalité, en quoi ils sont des sous-hommes et pourquoi il faut d'en débarrasser . C'est une besogne d'information qui est faite à Sennheim et c'est la plus solide . Aucune propagande ne pourra plus jamais rien là contre . Le volontaire sait définitivement que les juifs sont des métis (et quel métissage!), il sait qu'ils sont dangereux et il sait quels sont les moyens à appliquer pour régler à l'unanime satisfaction des aryens la question juive . La même chose vaut pour la maçonnerie, le marxisme, l'Angleterre et ces demi-Brüning, ces quarts de Schusching, à la Gerlier, à la Tournemire, ou à la Champetier de Ribes .

Les responsables des cours politiques étudient avec les hommes les réalisations du national-socialisme allemand et sans encourir le reproche de germanisation, on cherche à tirer de l'exemple allemand le plus d'enseignement possible ; on cherche à faire de la France de 1944 ce que le Führer a fait de l'Allemagne de 1933 . Sennheim est à l'avant-garde de la recherche du national-socialisme français .

Naturellement, les braves gens diront : »Je comprends votre élan généreux et je comprends que vous vouliez détruire le bolchevisme (ces braves gens sont en effet très heureux que des jeunes pleins de sang fassent le sacrifice de leur vie pour défendre leur coffre-fort et leurs pantoufles, ils trouvent cela très naturel parce qu'ils espèrent en être les seuls bénéficiaires), mais il est inadmissible que vous portiez l'uniforme allemand et surtout l'uniforme SS » . Suit une longue description des « atrocités » que les SS ont pu commettre dans le monde entier depuis leur fondation et quine sont connues que par la propagande des émigrés de tous ordres, échappés d'Allemagne en 1933 et échappés de France en 1940, ou depuis . Je comprends fort bien que le juif que les SS ont empêché de continuer à exploiter les Aryens parle d'atrocités, de crimes et d'assassinats . Laissons-le parler, puisque c'est tout ce qu'il peut faire à l'heure actuelle .

Pour nous, la SS n'est pas une troupe d'exécuteurs de hautes œuvres, c'est au contraire l'élite de l'Europe . Le SS c'est cet idéal d'humanité viril, c'est ce cou dégagé, ce regard droit, cette attitude forte que tout le monde a pu voir chez les jeunes allemands au cours de la campagne de France . Le SS, c'est un garçon sain et honnête, franc, sincère, loyal . Il possède avant tout autre chose le sens de la fidélité et le sens de la camaraderie, qui sont l'une comme l'autre la preuve qu'il n'existe pas en tant qu' individu, mais qu'il est seulement le membre d'une communauté plus vaste qui est le point extrême du combat pour son peuple .

Lorsque le Führer et le Reichsführer-SS Himmler ont donné leur accord à la formation d'une unité française de la Waffen-SS ils ont fait à la France un cadeau immense . Ce jour dépassait l'entretien de Montoire et le retour des cendres de l'Aiglon . Ce n'était pas seulement une démonstration de bonnes intentions et de volonté sincère de collaboration, ce n'était pas la reconnaissance du passé glorieux de la France, et l'espoir que la génération des Marie-Louise et des combattants de Verdun n'était pas morte . Ce jour avait une portée beaucoup plus vaste, des répercussions beaucoup plus riches . La France continue à agoniser parce qu'elle n'a pas de chefs . L'Allemagne s'offre à lui en fournir, à former des chefs avec les meilleurs enfants de France . Quand on songe à l'inculture désolante des candidats à Saint-Cyr ; quand on songe à la carrière hautement comique mais désespérante due à la Chapelle-en-Serval et autres Uriage et que, d'autre part, on sait ce qu'est la SS, on a le droit de respirer .

Les dispositions des Français ne seront pas gaspillées, leur dévouement ne sera pas galvaudé, on ne leur fera pas jouer au bucheron, au charbonnier ou au terrassier comme dans les ineffables chantiers de jeunesse, on ne les fera pas tourner en rond, passer au gaullisme, ni aux impitoyables contraintes des terroristes du maquis .

On en fera des chefs . Dans ces conditions, peu importe que nous soyons 500 ou 5000, ce qui importe, c'est la qualité . Nous ne ferons à la SS qu'une élite .

A Sennheim, le SS touche évidemment un certain nombre de grammes de pain par jour, du beurre, de de la saucisse, de la soupe, le tout en quantité suffisante, mais sans plus . Les rigueurs de l'entrainement suffiraient d'ailleurs à lui faire regretter d'être venu, s'il n'avait eu que l'intention de bien manger, de ne rien faire . Comme dans toute troupe de volontaires, il y a le meilleur et le pire ; il n y a des « gamellards », mais le gamellard ne reste pas longtemps à Sennheim . Il y est très vite dégouté et il retourne dans son usine où au moins il sert à quelques chose . Il arrive que que le gamellard vienne trouver tel ou tel de ses chefs en lui disant qu'il veut partir, mais non pas parce qu'il n'a pas assez à manger, ni parce qu'il est fatigué, mais seulement parce qu'il voudrait aller se battre plus vite, et à l'appui de cette demande il développe, une heure durant ou plus, les raisons qu'il a de se battre . Ces raisons ne sont les n grammes de pain par jour, mais cette haine du juif et de l'Angleterre qu'il a apprise à Sennheim . Ce n'est plus un gamellard, c'est déjà le commencement d'un type bien, le début d'un SS .

On trouve de tout à Sennheim, ai-je dit plus haut . Je citerai pour mémoire le lieutenant-colonel G…-D…, à la poitrine constellée de décorations, ancien officier de spahis, membre influent d'un ancien parti ; on y trouve Foulques-Louis de B… de L…, comte de T…., prince K…, capitaine aviateur de l'armée française, qui a jugé qu'il avait assez de sang bleu dans les veines pour en verser sa part au front ; on y trouve celui que dans son parti on appelle le chef C… et que l'on voulait amadouer en le nommant préfet de l'Ariège ; il a d'autres chats à fouetter et abandonne avec joie les réunions politiques passées et la paperasserie administrative pour le combat . On y trouve aussi des milliers de jeunes français qui n'ont pas de nom connu, mais qui s'en feront un : ils sont décidés à sauver leur pays par le seul moyen qui reste : la SS . Ils n'ont peur de rien ni de personne, ils se moquent éperdument des dormeurs et des parleurs de France et ils comptent bien rentrer un jour balayer toutes les trahisons et les atermoiements avec ces mots : « La parole est aux Croix de fer ». Ils ne comptent pas sur les autres, ni sur la destinée, ni sur la chance ; ils ne comptent que sur eux-mêmes . Si désespéré que puisse être l'état de notre pays, nous pensons qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre … Nous nous considérons comme les derniers tenants du patriotisme français et nous referons la France de demain .

re,
la médaille avec le ruban bleu correspond a quoi ?
cdg

Re,

merci à vous 2 pour vos précisions.

Pour la décoration, elle marque un certain nombre d'années(je ne sais plus lequel) dans les services administratifs.

Olivier.

ok,merci oliv06
en tout cas très intéressant ce qui c'est passé a Sennheim,ça vaut le coup de perdre 10mn de lecture