Un Lieutenant du 17ème RGP est mort aujourd'hui

Bonjour

C'est avec tristesse que je viens d'apprendre qu'un Lieutenant du 17ème RGP est tombé ce jour en Kapisa.

Je présente mes sincères condoléances à sa famille ainsi qu'à ses frères d'arme.

Je souhaite de tout coeur qu'il trouvera le chemin jusqu'à Saint Michel.

P.E.

Toutes mes condoléances à sa famille en ce triste jour

Bonjour,

Sincères condoléances à la famille.

Une pensée pour les morts de toutes nationalités et de toutes les guerres.

Jérémy

Salut,
sans vouloir offenser personne, ces combattants en OPEX me font penser à nos poilus.
Je m'explique : ils se battent et en bavent pendant qu'à l'arrière, c'est à dire ici dans l'hexagone, la vie continue sans y penser.
Nos poilus se battaient sans trop savoir pourquoi à part cette invasion manifeste de notre territoire, j'ai la même sensation dans le cas présent.
Je me mets à la place de ces soldats qui risquent leur vie, pas vraiment pour notre pays, en tous cas pas pour ses frontières, qui tombent au front et sont blessés, alors que pour nous, la vie passe paisiblement (enfin en principe je ne parle pas des problèmes de chacun).
Je ne souhaite pas lancer le débat sur notre utilité là bas, juste faire comprendre que quelque part, on ne pense pas à eux comme l'arrière de 14 ne pensait pas vraiment à ses soldats. Les initiés de la première guerre me comprendront mieux je pense.
Dvd

Salut David,

Oui je comprends ton sentiment.

Sauf que lors de la Grande Guerre, presque chaque famille avait un combattant en son sein ce qui fait que cette guerre était plus " mobilisatrice " que celle d'Afghanistan. Et que dire de la Côte d'Ivoire dont on ne parle absolument plus ...

Jérémy

Davsky a écrit:Salut,
sans vouloir offenser personne, ces combattants en OPEX me font penser à nos poilus.
Je m'explique : ils se battent et en bavent pendant qu'à l'arrière, c'est à dire ici dans l'hexagone, la vie continue sans y penser.
Nos poilus se battaient sans trop savoir pourquoi à part cette invasion manifeste de notre territoire, j'ai la même sensation dans le cas présent.
Je me mets à la place de ces soldats qui risquent leur vie, pas vraiment pour notre pays, en tous cas pas pour ses frontières, qui tombent au front et sont blessés, alors que pour nous, la vie passent paisiblement (enfin en principe je ne parle pas des problèmes de chacun).
Je ne souhaite pas lancer le débat sur notre utilité là bas, juste faire comprendre que quelque part, on ne pense pas à eux comme l'arrière ne pensait pas vraiment à ses soldats. Les initiés de la première guerre me comprendront mieux je pense.
Dvd

Il ne faut pas généraliser. Je connais plusieurs soldats qui sont là-bas, ou j'ai des amis dont les fils ou les filles sont là-bas. Je pense à eux chaque jour et tremble quand j'entends que l'un de nos soldats est tombé, espérant très égoïstement que je ne le connais pas.

Il existe aussi une association dédiée au soutien de nos soldats en OPEX.

http://www.soldatsdefrance.fr/Afghanistan_r5.html

Mais au bout du compte, tu as raison....Yahoo info préfère titré sa une sur Beyoncé qui parade enceinte en bikini....

P.E.

Certes plus mobilisatrice, Jérémy, mais ce que les soldats pensaient de l'arrière lors de leur perm, ne laisse pas grand doute sur leurs sentiments à l'égard de certains "planqués".
En tous cas, encore une famille dans la douleur. C'est là le pire.Et ça c'est le lot de chaque conflit.

Bonjour,

sinceres condoléances aux siens.

Olivier.

Bonjour,

Je partage votre avis sur la comparaison entre les poilus de 14 et l'Afghanistan !
Mais petit à petit, les choses changent, de plus en plus de personnes se mobilisent lors du décès d'un soldat. Petit exemple début d'année, lors de l'accueil du corps du caporal-chef Alexandre Rivière, du 2ème RIMa, aux Invalides, nous n'étions que deux civils. Aujourd'hui, des centaines de personnes se massent sur le pont Alexandre III lors du passage des corps pour leur rendre hommage.
Il suffit de voir le nombre de plus en plus important des comités de soutien à nos soldats sur les différents réseaux sociaux. On avance, doucement... L'opinion publique est peut être en train de changer, doucement...

cordialement,
Antoine.