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Message par carency Dim 8 Jan - 9:00

Salut à tous
2 belles illustrations retrouvées dans mon fatras

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Message par carency Dim 8 Jan - 9:02

Oups j'aurai dû réduire. Embarassed

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Message par youloveme82 Dim 8 Jan - 9:04

Salut,

Très belles !

Jérémy
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Message par oliv06 Dim 8 Jan - 10:23

Salut,

oui, vraiment très belles.

Olivier.
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Message par antoine (22ème RIC) Dim 8 Jan - 10:29

Bonjour,

Sympa ! Nous en savons un peu plus sur les peintres ?
Ah le thème du clairon sonnant la charge, vaste programme dans l'imagerie de l'armée française.... même sonore :


cordialement,
Antoine.
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Message par carency Dim 8 Jan - 20:20

Bonjour
Le clairon est de Paul Thiriat.

Sous les Obus

Les sentiments qu'éprouvent les artistes lorsqu'ils se trouvent au front sont complexes et suivent fatalement l'ascendant de leur tempérament respectif. Un penseur reviendra l'âme imprégnée d'une infinie tristesse. L'œuvre qui se dégagera de son séjour aux armées sera plutôt symbolique. Une profonde mélancolie sera sa directive.

Par contre, si la vision reste superficielle, terre à terre, toute aux charmes des yeux, ses compositions ne nous montreront que des choses vécues, c'est-à-dire une succession kaléidoscopique de types et de scènes familiales militaires Son œuvre restera documentaire et fragmentaire.

Lorsque l'artiste ne conçoit que le mouvement, son voyage ne lui servira qu'à exécuter des études personnelles, en vue de reconstitutions futures. Tout, pour lui, ne sera que prétexte à compositions mouvementées. De ces trois principales conceptions, quelle est la bonne? Nul ne peut trancher une si grave et si délicate question, sans risquer d'entrer dans le domaine de l'erreur.

Par conséquent, je laisse à d'autres l'intransigeance de la réponse. Mais je tiens à dire que je rentre dans la troisième catégorie, c'est-à-dire dans la conception du mouvement. Partout où j'ai pu me rendre, toutes mes études n'ont été exécutées que dans un seul but, l'action, A l'appui de ce qui précède, je ne veux opposer qu'un fait: ma première vision du front, en octobre 1914.

A cette époque, il était relativement aisé de se mouvoir à travers les armées en campagne. Avec un peu de flair... et beaucoup de culot, on pouvait voir bien des choses intéressantes et instructives pour un artiste épris de mouvement. Rien d'officiel. Tout laissé à l'initiative vagabonde du « moi ». Pendant vingt-quatre heures, j'ai pu rester sous le plein fouet des petits, moyens et gros canons de l’ennemi, et là, j'ai vu, de mes yeux vu, de quoi exécuter plusieurs tableaux d'action, ayant touché le drame de près.

Abrité dans l'anfractuosité d'une vieille bâtisse qui se trouvait au fond d'un cul-de-sac dont l'ensemble formait une ruelle obscure, je me figurais être à l'abri de tout danger. Par contre, mes sensations intérieures étaient bizarres. J'avais l'impression d'être seul au monde, désespérément seul, malgré les ombres armées qui passaient sans relâche au bout de ma ruelle, malgré le vacarme incessant produit par les éclatements et les passages rauques des gros obus. Ma pensée allait à ma famille, qui ne connaissait rien de ma téméraire et folle équipée. Puis, peu à peu, insensiblement, j'éprouvais le sentiment de la stupidité grotesque du civil se trouvant jeté subitement hors de sa sphère, dans un inonde ne lui appartenant plus. Alors il se produisit une étrange réaction: le but qui avait dirigé mes pas s'évapora progressivement. Je ne cherchais plus à regarder. Je fus pris d'un besoin fou de combattre, de tirer des coups de fusil, de taper dans le tas. J'éprouvais le désir insensé de sortir de ma cachette et de crier aux ombres entrevues: « Je suis Français, donnez-moi un fusil, des cartouches, conduisez- moi où l'on se bat. »

Un fracas épouvantable, à cinquante mètres de moi, produisit la réaction et refréna ma folie belliqueuse. Je me tirai facilement de l'aventure, mais j'ai compris l'épisode de la Débâcle, lorsque, dans Bazeilles, Weil, ce civil débonnaire, devint un combattant furieux, puis se fit fusilier en héros.

Voici le récit très sommaire de mon baptême au front. J'ai constaté seulement qu'il serait utile que tous les peintres envoyés en mission aux armées pussent revêtir l’uniforme militaire.

Paul Thiriat


http://www.greatwardifferent.com/Great_War/Lucien_Jonas/Peintres_01.htm[url]
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Message par carency Dim 8 Jan - 20:25

Les cavaliers de Eugène Chaperon

CHAPERON Eugène (07/02/1857-27/12/1938)


Eugène Chaperon, né à Paris, a suivi les cours des Beaux Arts de Paris, avec Pils et Detaille pour mentors. Dès 1878, il expose ses premières toiles au Salon des Artistes français, dont il restera un habitué jusqu’à son décès. L’artiste qui a illustré des albums militaires et qui a travaillé au service du ministère de la guerre, au début des années 1920, a collaboré à plusieurs revues illustrées, telles que Le Monde illustré, La vie moderne et L’Illustration. Dans le numéro du 20 août 1887, on trouve une de ses compositions, sur double page, gravée par Thiriat, intitulée « La douche au régiment ». Il a également illustré des textes de Victor Hugo et de Paul Déroulède, notamment Les chants du soldat en 1908.
Eugène Chaperon est décédé à Paris.
http://www.lillustration.com/C_a132.html
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