La rentrée Kinder

Bonsoir à tous,

chiné il y a 2 semaines, je n'ai même pas pris la peine de le présenter.
Cet ouvrage est pourtant intense, et rend bien compte de la tragédie qui s'est déroulée en indochine.

J'étais déjà bien content lors de la trouvaille, car c'est une édition au plus prés de l'action, car daté de 1954.

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Je n'ai pas prété beaucoup d'attention aux dédicaces, car je n'y ai pas reconnu le nom de l'auteur... Tant pis.

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Et pourtant, lors d'un petit tout sur "you tube", je suis tombé en arret sur une personne interviewée.
Je n'ai pas fait le lien entre la genevieve du livre, et celle qui a réalisé la dédicace du bas.

Et là, tout se lie.
La grande dame qui a griffoné ce livre est celle qui a fait preuve d'un courage et d'une abnégation folle, au plus fort de la bataille.
Quelle émotion de s'en apercevoir et de la voir sur cette vidéo, à 7mn15 du début de celle -ci.





Olivier.

Bonsoir,

Le bouquin a l'air sympa.

Jérémy

youloveme82 a écrit:Bonsoir,

Le bouquin a l'air sympa.

Jérémy

Il a auparavant fait l'objet d'une fiche

Olivier.

salut ,

vraiment un bon livre bon lecture a toi !!

pierre-er

Salut,

Ok je regarderai

Merci

Jérémy

Bonjour Olivier, bonjour à tous,

Un livre très intéressant en effet, si ce n'est, en dépit de l'héroïsme du commandant Grauwin durant la bataille, qu'il fut très mal vu par les autres chirurgiens de la bataille. En effet, l'on pense en lisant le livre du médecin commandant Grauwin qu'il fut le seul chirurgien présent dans le camp retranché. Or, c'est faut, bien d'autres chirurgiens, qui firent un travail égal au sien, étaient présents. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'un d'eux il y a un peu plus d'un mois, dans le cadre de mon ouvrage en préparation.
Le commandant Grauwin et Geneviève de Galard furent libérés quelques mois avant la libération des prisonniers à Vietri, car restés à Dien Bien Phu pour s'occuper des blessés intransportables, ils furent libérés via les hélicoptères français autorisés par les viets à évacuer les blessés. Le commandant Grauwin, en revenant d'Indochine, a tout de suite écrit son ouvrage qui a été publié dans la foulée, d'où la date de 1954, la première édition, sur le tien. Quelle surprise en revenant en France entre septembre et décembre 1954 pour les anciens prisonniers des viets, de découvrir ce livre écrit avant même leur libération. En réalité, il s'agît du premier livre écrit sur la bataille.

En tout cas, malgré tout, cela n'ôte rien à le courage de tous ces médecins militaires subis à un travail et des conditions de vie inimaginables pour nous.

Quand à Geneviève de Galard, "l'ange de Dien Bien Phu", elle vit encore, toujours en pleine forme, et éclaire régulièrement de sa présence les réunions d'anciens combattants. Voici une photo de votre serviteur, en juin 2010, aux obsèques du général Bigeard, avec madame de Galard et son époux, le colonel de Heaulmes, lui aussi ancien d'Indochine.
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Je vous recommande d'ailleurs vivement deux ouvrages sur le sujet :
* DE GALARD Geneviève, Une femme à Dien Bien Phu, Paris, Editions "J'ai lu", 2004
* ACCOCE Pierre, Médecins à Dien Bien Phu, Paris, France Loisirs, 1993.

cordialement,
Antoine.

Salut Antoine,

et merci pour ses précisions.

En lisant ce livre, il est évident que le medecin-commandant Grauwin met principalement en avant son "poste", mais je trouve que les autres intervenants sont tout de même évoqués, et je n'ai pas eu cette sensation qu'il fut seul à opérer.

Olivier.