Les histoires de familles
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Les histoires de familles
Bonsoir,
Histoire de donner un petit coup de nerf au forum, je vous propose d'échanger ici les histoires de guerre de nos parents, grands-parents, arrières-grands-parents...., parfois drôles, parfois douloureuses, toujours émouvantes.
L'idée est que ces bribes de la grande histoire puissent être connues de tous.
Pour lancer la chose, je me lance.
Ma grand-mère m'a souvent raconté sa rencontre avec les indiens.
Non, pas ceux avec des plumes, mais des supplétifs indiens de la Wehrmacht en 1944.
C'était en été, lors du mariage de son cousin, et accessoirement quand l'occupant retraitait vers l'Allemagne.
A saint-Michel, petit village proche d'Angoulême, elle et son neveu du même âge qu'elle se sont retrouvés en face d'une compagnie des Freien Indien qui retraitaient ( vers l'Atlantique ou vers l'Allemagne, je ne sais pas) et ils ont eu une peur bleue face à ces soldats "allemands" en turbans, avec leur grande barbe, et qui s'amusaient à faire peur aux enfants en prenant leur baïonnettes entre leurs dents.
Elle en rit aujourd'hui, mais ce souvenir est encore bien vif, d'autant que des rumeurs de massacres de civils par les troupes en retraite circulaient partout.
Voilà, un petit témoignage que je pense intéressant.
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
Histoire de donner un petit coup de nerf au forum, je vous propose d'échanger ici les histoires de guerre de nos parents, grands-parents, arrières-grands-parents...., parfois drôles, parfois douloureuses, toujours émouvantes.
L'idée est que ces bribes de la grande histoire puissent être connues de tous.
Pour lancer la chose, je me lance.
Ma grand-mère m'a souvent raconté sa rencontre avec les indiens.
Non, pas ceux avec des plumes, mais des supplétifs indiens de la Wehrmacht en 1944.
C'était en été, lors du mariage de son cousin, et accessoirement quand l'occupant retraitait vers l'Allemagne.
A saint-Michel, petit village proche d'Angoulême, elle et son neveu du même âge qu'elle se sont retrouvés en face d'une compagnie des Freien Indien qui retraitaient ( vers l'Atlantique ou vers l'Allemagne, je ne sais pas) et ils ont eu une peur bleue face à ces soldats "allemands" en turbans, avec leur grande barbe, et qui s'amusaient à faire peur aux enfants en prenant leur baïonnettes entre leurs dents.
Elle en rit aujourd'hui, mais ce souvenir est encore bien vif, d'autant que des rumeurs de massacres de civils par les troupes en retraite circulaient partout.
Voilà, un petit témoignage que je pense intéressant.
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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Age : 37
Re: Les histoires de familles
Salut Romain,
Sympa ce sujet j'en ai quelques unes aussi.
Mon arrière grand mère à couper l'oreille d'un soldat anglais trop entreprenant.
J'en ai d'autres mais il faut que je questionne mes parents pour avoir plus de détails.
Amicalement
Kévin
Sympa ce sujet j'en ai quelques unes aussi.
Mon arrière grand mère à couper l'oreille d'un soldat anglais trop entreprenant.
J'en ai d'autres mais il faut que je questionne mes parents pour avoir plus de détails.
Amicalement
Kévin
kevin14/18- Admin
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Age : 35
Re: Les histoires de familles
Bonsoir
Bonne initiative Romain !
Amicalement
Xavier
Bonne initiative Romain !
Amicalement
Xavier
LeXav- Admin
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Date d'inscription : 21/06/2010
Re: Les histoires de familles
salut
j'en est une sympa
alors qu'un oncle de ma femme a l'époque très jeune
faisait un caprice a ça mère pour avoir un bonbon
et malheuresement impossible pour l'époque
un soldat allemand a vue ce petit garçon triste et lui a acheté pas un mais une bonne poignée de bonbon
il as aujourd'hui plus de 70a
slt frederic
j'en est une sympa
alors qu'un oncle de ma femme a l'époque très jeune
faisait un caprice a ça mère pour avoir un bonbon
et malheuresement impossible pour l'époque
un soldat allemand a vue ce petit garçon triste et lui a acheté pas un mais une bonne poignée de bonbon
il as aujourd'hui plus de 70a
slt frederic
frederic06- Gold member
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Localisation : nice
Re: Les histoires de familles
Bonjour
Ma grand-mere paternelle qui detestait les allemands, m'a reconte que la maison familiale de La Louviere en Belgique etait requisitionnee pour heberger des officiers allemands: elle les trouvait courtois et bien eleves et la cohabitation, bien que forcee, s'est deroulee a peu pres bien. A la liberation, mon grand-pere s'enrole dans l'armee americaine au grade de capitaine, et recoit qqs officiers americains: sales et mal eleves, ils ont laisse des traces physiques dans la maison.
Toujours cote paternel, mon grand-pere etait chirurgien et s'est enrole chez les yankees donc. Je ne sais pour quelle raison exacte, il a percu un equipement complet de vol. les effets en cuir ont servi apres-guerre a fabriquer des blousons pour mon pere et son frere, et la soie de parachute des chemises
Cote maternel, peu de souvenirs, sauf de ma grand-mere qui etait directrice de l'ecole de Crac'h dans le Morbihan, et qui me racontait que des armes de resistants ont ete enterrees sous la cour de l'ecole. Je ne sais si cette histoire est vraie et n'ai jamais verifie. Mon grand-pere a fait l'indo de 46 a 48, et y a croise qqs figures celebres, parfois tristement, de l'histoire de la decolonisation. J'ai qqs photos qui temoignent de cette periode.
Slts
JM
Ma grand-mere paternelle qui detestait les allemands, m'a reconte que la maison familiale de La Louviere en Belgique etait requisitionnee pour heberger des officiers allemands: elle les trouvait courtois et bien eleves et la cohabitation, bien que forcee, s'est deroulee a peu pres bien. A la liberation, mon grand-pere s'enrole dans l'armee americaine au grade de capitaine, et recoit qqs officiers americains: sales et mal eleves, ils ont laisse des traces physiques dans la maison.
Toujours cote paternel, mon grand-pere etait chirurgien et s'est enrole chez les yankees donc. Je ne sais pour quelle raison exacte, il a percu un equipement complet de vol. les effets en cuir ont servi apres-guerre a fabriquer des blousons pour mon pere et son frere, et la soie de parachute des chemises
Cote maternel, peu de souvenirs, sauf de ma grand-mere qui etait directrice de l'ecole de Crac'h dans le Morbihan, et qui me racontait que des armes de resistants ont ete enterrees sous la cour de l'ecole. Je ne sais si cette histoire est vraie et n'ai jamais verifie. Mon grand-pere a fait l'indo de 46 a 48, et y a croise qqs figures celebres, parfois tristement, de l'histoire de la decolonisation. J'ai qqs photos qui temoignent de cette periode.
Slts
JM
michmuch- Nouveau membre
- Messages : 29
Date d'inscription : 26/05/2011
Age : 51
Localisation : Moscou
Re: Les histoires de familles
Bonjour,
je suis content de voir que cette initiative vous plait! Merci pour le partage de ces histoires familiales.
J'ai deux histoires qui se rapprochent de celles de Frédéric et de Michmuch.
Lorsque les Allemands sont arrivés à St-Michel le 25 juin 1940, ma grand-mère vit débarquer sur la petite place devant chez elle des camions et des voitures d'officiers, qui avant même d'être entrés dans la ville avaient réservés par téléphone leur table au petit restaurant du coin, et un des officiers vint lui dire bonjour comme s'ils se connaissaient.
Après un moment d'hésitation, elle reconnut cet officier. C'était le dompteur de lion du cirque qui dressait chaque année son chapiteau sur la place jusqu'en 1939.
Puis, quelques minutes plus tard, un autre officier, plus âgé et vétéran de 14-18, proposa du chocolat aux enfants attroupés. Mais comme des rumeurs d'empoisonnement d'enfants réfugiés par les Allemands circulaient, mon arrière-grand-mère interdit à ma grand-mère d'en prendre et expliqua la situation à l'officier. A sa plus grande stupeur, celui-ci fondit en larmes, refusant de croire aux empoisonnement et pour preuve de sa bonne foi, mangea quelques carrés de chocolat avant d'en donner aux enfants.
Plus tard, le frère de ma grand-mère, maréchal ferrant, était contraint d'héberger des soldats allemands. Un jour, il du sortir un de ces soldats de sa grange sous la menace d'une fourche car celui-ci allait faire ses besoins dans la paille plutôt que d'aller aux bord de la rivière comme tout le monde. Ce n'est qu'après qu'il réalisa qu'il avait quand même eu de la chance de ne pas être arrêté pour avoir menacé un Allemand!
Bonne journée,
amicalement,
Romain
je suis content de voir que cette initiative vous plait! Merci pour le partage de ces histoires familiales.
J'ai deux histoires qui se rapprochent de celles de Frédéric et de Michmuch.
Lorsque les Allemands sont arrivés à St-Michel le 25 juin 1940, ma grand-mère vit débarquer sur la petite place devant chez elle des camions et des voitures d'officiers, qui avant même d'être entrés dans la ville avaient réservés par téléphone leur table au petit restaurant du coin, et un des officiers vint lui dire bonjour comme s'ils se connaissaient.
Après un moment d'hésitation, elle reconnut cet officier. C'était le dompteur de lion du cirque qui dressait chaque année son chapiteau sur la place jusqu'en 1939.
Puis, quelques minutes plus tard, un autre officier, plus âgé et vétéran de 14-18, proposa du chocolat aux enfants attroupés. Mais comme des rumeurs d'empoisonnement d'enfants réfugiés par les Allemands circulaient, mon arrière-grand-mère interdit à ma grand-mère d'en prendre et expliqua la situation à l'officier. A sa plus grande stupeur, celui-ci fondit en larmes, refusant de croire aux empoisonnement et pour preuve de sa bonne foi, mangea quelques carrés de chocolat avant d'en donner aux enfants.
Plus tard, le frère de ma grand-mère, maréchal ferrant, était contraint d'héberger des soldats allemands. Un jour, il du sortir un de ces soldats de sa grange sous la menace d'une fourche car celui-ci allait faire ses besoins dans la paille plutôt que d'aller aux bord de la rivière comme tout le monde. Ce n'est qu'après qu'il réalisa qu'il avait quand même eu de la chance de ne pas être arrêté pour avoir menacé un Allemand!
Bonne journée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
- Messages : 677
Date d'inscription : 03/05/2011
Age : 37
Re: Les histoires de familles
Bonjour
Deux anecdotes familiales 2ième guerre aussi.............décidément...........
La première :
Derrière chez mes grand parents à Vierzon (Cher) œuvrait une DCA qui , d'après la description de ma mère était un 4 tubes (ils défendaient les nœuds ferroviaires autour de la ville) . Ma mère m'a raconté lorsque j'étais enfant avoir vu les piles de douilles autour de la pièce et surtout , ce jour d'été 44 ou un bombardier est passé en rase motte et en flamme au dessus de la cour pour sa grande frayeur avant d'aller s'écraser un peu plus loin.
D'après elle, c'était un bombardier anglais.
La seconde, à la mémoire de mon père décédé cette semaine :
Juin 40, mon père, engagé volontaire au 131 d'Orléans et parti avec le 113 de Blois, était positionné en pointe .
Il faisait office de tireur au mortier.
Durant l'action et sous le feu, son pourvoyeur a cessé de lui passer les projectiles.
Mon père, pensant que ce dernier avait eu la trouille et s'était mis à l’abri s'est mis à l'engueuler.
lorsqu'il s'est retourné..............son camarade était mort, touché en plein front.............
Ce jour là, pourtant engagé volontaire, mon père a cessé d'avoir toute sympathie pour les armes.........
Quelques jours plus tard, il fut fait prisonnier, il n'avait pas 20 ans...........
Amicalement
Xavier :biere:
Deux anecdotes familiales 2ième guerre aussi.............décidément...........
La première :
Derrière chez mes grand parents à Vierzon (Cher) œuvrait une DCA qui , d'après la description de ma mère était un 4 tubes (ils défendaient les nœuds ferroviaires autour de la ville) . Ma mère m'a raconté lorsque j'étais enfant avoir vu les piles de douilles autour de la pièce et surtout , ce jour d'été 44 ou un bombardier est passé en rase motte et en flamme au dessus de la cour pour sa grande frayeur avant d'aller s'écraser un peu plus loin.
D'après elle, c'était un bombardier anglais.
La seconde, à la mémoire de mon père décédé cette semaine :
Juin 40, mon père, engagé volontaire au 131 d'Orléans et parti avec le 113 de Blois, était positionné en pointe .
Il faisait office de tireur au mortier.
Durant l'action et sous le feu, son pourvoyeur a cessé de lui passer les projectiles.
Mon père, pensant que ce dernier avait eu la trouille et s'était mis à l’abri s'est mis à l'engueuler.
lorsqu'il s'est retourné..............son camarade était mort, touché en plein front.............
Ce jour là, pourtant engagé volontaire, mon père a cessé d'avoir toute sympathie pour les armes.........
Quelques jours plus tard, il fut fait prisonnier, il n'avait pas 20 ans...........
Amicalement
Xavier :biere:
LeXav- Admin
- Messages : 5780
Date d'inscription : 21/06/2010
Re: Les histoires de familles
LeXav a écrit:
La seconde, à la mémoire de mon père décédé cette semaine :
Bonjour Xavier,
Toutes mes condoléances à toi et à ta famille. C'est avec tristesse que j'apprends cette nouvelle. Tristesse pour celui que je considère comme un ami, et tristesse de voir un ancien de 40 rejoindre ses frères d'arme.
Bonne journée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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Age : 37
Re: Les histoires de familles
michmuch a écrit:Bonjour
Ma grand-mere paternelle qui detestait les allemands, m'a reconte que la maison familiale de La Louviere en Belgique etait requisitionnee pour heberger des officiers allemands: elle les trouvait courtois et bien eleves et la cohabitation, bien que forcee, s'est deroulee a peu pres bien. A la liberation, mon grand-pere s'enrole dans l'armee americaine au grade de capitaine, et recoit qqs officiers americains: sales et mal eleves, ils ont laisse des traces physiques dans la maison.
JM
Marrant l'histoire de ta famille venant de La Louvière , ma famille du coté maternel vient de là aussi et à travaillé pour les américains également
Mon arrière grand père était l'homme à tout faire du dépôt de l'armée américaine de LL et mon arrière grand mère lavait et repassait les vêtements pour les officiers et autres hommes de troupes.
Mon grand père se souvient qu'il été assez "chouchouté" par ceux ci avec bonbons , rations etc etc. Il se souvient aussi que les américains étaient de gros échangeurs et aurait donné leurs armes ou n'importe quoi d'autres pour avoir ce qu'ils voulaient , ils recherchaient beaucoup les pièce de 50 francs belge en argent qu'ils refondaient pour faire des chevalière et autres. D'ailleurs mon arrière grand père avait réussi à dégoté un 45 contre ces fameuses pièces qu'il a revendu après guerre pour payer une partie du mariage de mon grand père.
Pour parler d'autres choses et d'autres périodes , mon père étant un féru de généalogie à retrouver des ancêtres de son coté ayant combattu dans l'armée anglaise à Waterloo et du coté de ma mère des ancêtres qui ont combattu coté français dont 2 médaillés de Saint Héléne.
Un autres de mes lointains ancêtres dont je porte encore le nom , était un sacré voyageur et à combattu dans l'armée de Virginie durant la guerre de sécession.
Usall
Usall- Banni
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Localisation : Belgique
Re: Les histoires de familles
LeXav a écrit:
La seconde, à la mémoire de mon père décédé cette semaine :
Xavier :biere:
Bonjour mon Xav,
Sincères condoléances l'ami. Je suis de tout coeur avec toi.
Courage ...
Amitiés
Jérémy
youloveme82- Admin
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Localisation : Nord
Re: Les histoires de familles
bonjour , tous d'abord sincères condoléances a le xav.
voila une histoire , de mon grand père :
Qui avais a peu près 13 ans pendant la seconde guerre , il vivais en Bretagne pendant la guerre.
Il y avais un un officier assez vieux vétéran de la première guerre. Il étais très gentil , il aimer bien mon grand père et son frère.
Un jour il leur offrit un jouet constituer d'un petit pistolet avec des drapeaux ou il fallait tirer dessus.
Alors le généraux lui dit d’essayer de tirer en premier.
Mon grand père tira sur le drapeau Allemand. Alors l'officier lui dit " Tu fera un bon Français marcel"
Mais il c'est fait remonter les bretelles , par sa belle mère qui avais peur des représailles.
Une autre petite histoire : Alors que j'étais en vacance en Bretagne dans la maison familiale , je lisait un magazine sur l'afrika korps , je tourne la page et tombe sur un portrait du général Rommel , la mon grand père juste a coté de moi , ma appris qu'il l'avais déjà vu. Il étais venu en Bretagne la où il habitait surement pour visiter les défenses du mur de l'atlantique.
amicalement pierre-er
voila une histoire , de mon grand père :
- Spoiler:
Qui avais a peu près 13 ans pendant la seconde guerre , il vivais en Bretagne pendant la guerre.
Il y avais un un officier assez vieux vétéran de la première guerre. Il étais très gentil , il aimer bien mon grand père et son frère.
Un jour il leur offrit un jouet constituer d'un petit pistolet avec des drapeaux ou il fallait tirer dessus.
Alors le généraux lui dit d’essayer de tirer en premier.
Mon grand père tira sur le drapeau Allemand. Alors l'officier lui dit " Tu fera un bon Français marcel"
Mais il c'est fait remonter les bretelles , par sa belle mère qui avais peur des représailles.
Une autre petite histoire : Alors que j'étais en vacance en Bretagne dans la maison familiale , je lisait un magazine sur l'afrika korps , je tourne la page et tombe sur un portrait du général Rommel , la mon grand père juste a coté de moi , ma appris qu'il l'avais déjà vu. Il étais venu en Bretagne la où il habitait surement pour visiter les défenses du mur de l'atlantique.
amicalement pierre-er
Pierre-er- Gold member
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Re: Les histoires de familles
Bonjour
Bien que ce ne sois pas le bon post pour cela , merci de vos messages de sympathie exprimés ici ou en off, ils me touchent énormément.
Amicalement
Xavier
Bien que ce ne sois pas le bon post pour cela , merci de vos messages de sympathie exprimés ici ou en off, ils me touchent énormément.
Amicalement
Xavier
LeXav- Admin
- Messages : 5780
Date d'inscription : 21/06/2010
Re: Les histoires de familles
salut xavier
sinceres condoleances
moi c est ma mere que j ai perdu il y a 2 semaines
pour en revenir a cet excellent post
je n ai que tres peu connu mes grands parents
mais je me rappele tres bien mon grand pere disant que sous l occupation ( il etait jeune )
il allait dans le poulailler des voisins gober des oeufs fautes de nourriture
il me le sortait a chaque fois que je ne finissais pas mon assiette
sinceres condoleances
moi c est ma mere que j ai perdu il y a 2 semaines
pour en revenir a cet excellent post
je n ai que tres peu connu mes grands parents
mais je me rappele tres bien mon grand pere disant que sous l occupation ( il etait jeune )
il allait dans le poulailler des voisins gober des oeufs fautes de nourriture
il me le sortait a chaque fois que je ne finissais pas mon assiette
sniper44- Gold member
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Re: Les histoires de familles
Bonsoir,
encore des petites histoires de ma grand-mère qui me parle beaucoup de la guerre.
A 12 ans, ma grand-mère faisait de la résistance avec ses camarades, si si, je vous jure!
Elle le raconte comme tel avec humour, parce que sur la place devant chez elle, devant un petit manoir qu'occupaient les officiers allemands, ils avaient dressé un mât pour hisser les couleurs chaque matin.
Hors, avec ses petits camarades, ma grand-mère s'amusait à faire la ronde autour du dit mât pour empêcher la garde de faire son boulot.
Une fois m'a-t-elle raconté, ils sont venus trois fois de suite pour hisser les couleurs, mais à chaque fois, les enfants les en empêchaient.
Elle se souvient encore des "raus" que leur adressaient les soldats.
La troisième fois, les enfants sont partis, parce que les parents commençaient à s'inquiéter. Mais bon, c'était les débuts de l'occupation et les Allemands étaient encore "" détendus "".
Une autre fois, mon arrière-grand-mère faisait cuire des saucisses, mais du fait des restrictions, elles contenaient plus de gras que de viande, donc elles se sont mises à flamber.
Et malgré le couvre feu, elle a ouvert grand les fenêtres, toutes lumières allumées. En moins de deux, les Allemands rappliquaient en hurlant de tout fermer.
Femme de caractère, elle a commencer à engueuler les Allemands en leur montrant les saucisses carbonisées!!!
Pour finir, une autre anecdote.
Parmi les Allemands qui logeaient dans le logis se trouvait un soldat "russe" d'après ma grand-mère, probablement un soldats d'une lointaine origine allemande recruté par la Wehrmacht. Cet homme, à chaque fois qu'il passait devant chez elles, faisait avec insistance un triangle avec ses mains et demander d'acquiescer d'un signe de tête. Son petit manège a duré des semaines. Un soir, mon arrière-grand-mère a décider d'essayer de laisser les volets coffrés, pensant avoir compris le signe.
Bien lui en a prit puisque le lendemain matin, elle trouva sur le bord de la fenêtre des boîtes de conserves allemandes.
C'est ainsi que ce petit bonhomme les a ravitaillé avec les conserves des officiers pendant plusieurs mois.
Puis un jour, plus rien.
Cet homme a été fusillé par les Allemands (pour quelle raison?) et enterré dans le parc du logis. D'après ma grand-mère, à la libération il y avait toujours sa tombe surmontée d'une croix et d'un casque. Il semblerait qu'il y soit toujours.
( j'ai d'ailleurs dans mes projets de faire relever cette tombe pour qu'il rejoigne un cimetière militaire).
Bonne soirée,
en espérant ne pas vous barber avec ces anecdotes.
Romain
encore des petites histoires de ma grand-mère qui me parle beaucoup de la guerre.
A 12 ans, ma grand-mère faisait de la résistance avec ses camarades, si si, je vous jure!
Elle le raconte comme tel avec humour, parce que sur la place devant chez elle, devant un petit manoir qu'occupaient les officiers allemands, ils avaient dressé un mât pour hisser les couleurs chaque matin.
Hors, avec ses petits camarades, ma grand-mère s'amusait à faire la ronde autour du dit mât pour empêcher la garde de faire son boulot.
Une fois m'a-t-elle raconté, ils sont venus trois fois de suite pour hisser les couleurs, mais à chaque fois, les enfants les en empêchaient.
Elle se souvient encore des "raus" que leur adressaient les soldats.
La troisième fois, les enfants sont partis, parce que les parents commençaient à s'inquiéter. Mais bon, c'était les débuts de l'occupation et les Allemands étaient encore "" détendus "".
Une autre fois, mon arrière-grand-mère faisait cuire des saucisses, mais du fait des restrictions, elles contenaient plus de gras que de viande, donc elles se sont mises à flamber.
Et malgré le couvre feu, elle a ouvert grand les fenêtres, toutes lumières allumées. En moins de deux, les Allemands rappliquaient en hurlant de tout fermer.
Femme de caractère, elle a commencer à engueuler les Allemands en leur montrant les saucisses carbonisées!!!
Pour finir, une autre anecdote.
Parmi les Allemands qui logeaient dans le logis se trouvait un soldat "russe" d'après ma grand-mère, probablement un soldats d'une lointaine origine allemande recruté par la Wehrmacht. Cet homme, à chaque fois qu'il passait devant chez elles, faisait avec insistance un triangle avec ses mains et demander d'acquiescer d'un signe de tête. Son petit manège a duré des semaines. Un soir, mon arrière-grand-mère a décider d'essayer de laisser les volets coffrés, pensant avoir compris le signe.
Bien lui en a prit puisque le lendemain matin, elle trouva sur le bord de la fenêtre des boîtes de conserves allemandes.
C'est ainsi que ce petit bonhomme les a ravitaillé avec les conserves des officiers pendant plusieurs mois.
Puis un jour, plus rien.
Cet homme a été fusillé par les Allemands (pour quelle raison?) et enterré dans le parc du logis. D'après ma grand-mère, à la libération il y avait toujours sa tombe surmontée d'une croix et d'un casque. Il semblerait qu'il y soit toujours.
( j'ai d'ailleurs dans mes projets de faire relever cette tombe pour qu'il rejoigne un cimetière militaire).
Bonne soirée,
en espérant ne pas vous barber avec ces anecdotes.
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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Age : 37
Re: Les histoires de familles
Salut,
merci pour ses anecdotes
Olivier.
merci pour ses anecdotes
Olivier.
oliv06- Admin
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Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : sud
Re: Les histoires de familles
Bonjour à tous,
Petite anecdote que racontait ma grand mère (née en 1901). Durant l'occupation, le soucis majeur était de pouvoir manger tout le monde sera d'accord. Ma grand mère s'était fait une robe "spéciale" (pleine de poches intérieures entre les nombreux jupons), pour aller au "ravitaillement" comme on disait à l'époque soit le marché noir... Vivant vers St Etienne elle partait avec sa belle soeur en Haute loire par le train, voyage qui à l'époque etait assez long.
je vous passe les détails sur les tours de taille avant et après .
Lors d'un de ses voyages, dans un wagon, un soldat allemand était couché sur la banquette (en bois) et ne voulait pas céder sans place en bon occupant, quant un officier est arrivé et lui a proprement botté le c.l pour que ma grand mère et sa belle soeur soient assises, avec moultes excuses dans un français impeccable.
Comme quoi...
Amicalement
Septime
Petite anecdote que racontait ma grand mère (née en 1901). Durant l'occupation, le soucis majeur était de pouvoir manger tout le monde sera d'accord. Ma grand mère s'était fait une robe "spéciale" (pleine de poches intérieures entre les nombreux jupons), pour aller au "ravitaillement" comme on disait à l'époque soit le marché noir... Vivant vers St Etienne elle partait avec sa belle soeur en Haute loire par le train, voyage qui à l'époque etait assez long.
je vous passe les détails sur les tours de taille avant et après .
Lors d'un de ses voyages, dans un wagon, un soldat allemand était couché sur la banquette (en bois) et ne voulait pas céder sans place en bon occupant, quant un officier est arrivé et lui a proprement botté le c.l pour que ma grand mère et sa belle soeur soient assises, avec moultes excuses dans un français impeccable.
Comme quoi...
Amicalement
Septime
septime- Membre actif
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Localisation : Vienne (38)
Re: Les histoires de familles
Une autre de mon grand-pere maternel, qui avait 7 ans en 18, et se rappelait tres bien la joie de tout le monde et son pere le portant sur ses epaules pour aller feter la fin de la guerre au bourg
JM
JM
michmuch- Nouveau membre
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Re: Les histoires de familles
Bonjour,
Quand j'étais plus jeune, ma grand mère me racontait souvent des histoires de la Seconde Guerre Mondiale.
Sa famille vivait dans le secteur de Lille-Fives dans les filatures. Ce quartier est également connu pour ses usines liées au transport ferroviaire et comme étant un noeud de communication important.
Les bombardements alliés étaient donc très nombreux.
Ma grand mère a vu un aviateur anglais descendre en flamme à la suite de l'explosion de son avion.
Elle racontait également que les Américains n'étaient pas appréciés dans leur bombardement car ils larguaient tout de haut alors que les Anglais prenaient plus de risques.
Face aux dangers liés aux bombardements, sa famille l'a envoyé à la campagne du côté de Pont à Marcq. Là se trouvait un dépôt alimentaire avec beaucoup de sucre. A la libération, la population s'est ruée dans ce dépôt et un accident provoqua une explosion qui projeta du sucre brûlant sur toutes les personnes dont mon arrière grand père qui en reçut sur tout le visage.
Jérémy
Quand j'étais plus jeune, ma grand mère me racontait souvent des histoires de la Seconde Guerre Mondiale.
Sa famille vivait dans le secteur de Lille-Fives dans les filatures. Ce quartier est également connu pour ses usines liées au transport ferroviaire et comme étant un noeud de communication important.
Les bombardements alliés étaient donc très nombreux.
Ma grand mère a vu un aviateur anglais descendre en flamme à la suite de l'explosion de son avion.
Elle racontait également que les Américains n'étaient pas appréciés dans leur bombardement car ils larguaient tout de haut alors que les Anglais prenaient plus de risques.
Face aux dangers liés aux bombardements, sa famille l'a envoyé à la campagne du côté de Pont à Marcq. Là se trouvait un dépôt alimentaire avec beaucoup de sucre. A la libération, la population s'est ruée dans ce dépôt et un accident provoqua une explosion qui projeta du sucre brûlant sur toutes les personnes dont mon arrière grand père qui en reçut sur tout le visage.
Jérémy
youloveme82- Admin
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Localisation : Nord
Re: Les histoires de familles
Bonjour
Tout d'abord mes très sincères condoléances à Xavier et à toute sa famille.
Deux petites anecdotes, non pas de famille, mais que j'aime beaucoup.
Un jour, quelqu'un sonne à notre porte. C'était un monsieur d'un certain âge qui m'explique qu'il a grandi dans notre maison (achetée il y a 15 ans). De retour dans la région, il souhaitait savoir s'il lui était possible de la revoir. Je lui donnais bien sûr tout de suite mon accord.
Arrivé sur l'arrière de la maison, d'où un escalier descend vers le jardin, il me raconta qu'un jour, alors enfant, il était sur ces mêmes marches, une main posée sur la rambarde de gauche, pour assister à l'attaque par les américains et canadiens de l'aérodrome tout proche (Fignières à côté de Montdidier). Il voyait les avions virevolter, la DCA mitraillait à tout va (une pièce était camouflée tout près de chez moi). Le feu s'intensifiant, son père lui demanda de rentrer. A peine avait-il franchi la porte qu'ils entendirent un grand bruit métallique. Là où était posée sa main, un éclat d'obus (ou de bombe ?) venait de couper net la rambarde... Et effectivement, il me fit remarquer qu'à cet endroit, le diamètre est légèrement plus important, du fait de la soudure qui fut faite pour la réparer...
Puis, se promenant dans le jardin, il me raconta que suite à un bombardement, un " grand trou " s'y était ouvert (en fait il y a de très nombreux souterrains, dont au moins deux qui passent sous mon terrain). Son père, craignant qu'un enfant ou un animal n'y tombe, alla après le départ des allemands ramasser tout ce qu'ils avaient pu laisser trainer près de la pièce de DCA : des dizaines de caisses de munitions, quelques armes, beaucoup de douilles et de pièces d'équipements individuels, etc... et jeta tout dedans. Un side car qui avait été détruit y fut aussi jeté, ainsi que divers objets provenant des maisons détruites dans le village. L'appoint fut fait avec quelques mètres cubes de terre.
A chaque fois que je passe la motobineuse, je me dit que peut-être je vais me retrouver quelques mètres plus bas au milieu de mausers....
P.E.
Tout d'abord mes très sincères condoléances à Xavier et à toute sa famille.
Deux petites anecdotes, non pas de famille, mais que j'aime beaucoup.
Un jour, quelqu'un sonne à notre porte. C'était un monsieur d'un certain âge qui m'explique qu'il a grandi dans notre maison (achetée il y a 15 ans). De retour dans la région, il souhaitait savoir s'il lui était possible de la revoir. Je lui donnais bien sûr tout de suite mon accord.
Arrivé sur l'arrière de la maison, d'où un escalier descend vers le jardin, il me raconta qu'un jour, alors enfant, il était sur ces mêmes marches, une main posée sur la rambarde de gauche, pour assister à l'attaque par les américains et canadiens de l'aérodrome tout proche (Fignières à côté de Montdidier). Il voyait les avions virevolter, la DCA mitraillait à tout va (une pièce était camouflée tout près de chez moi). Le feu s'intensifiant, son père lui demanda de rentrer. A peine avait-il franchi la porte qu'ils entendirent un grand bruit métallique. Là où était posée sa main, un éclat d'obus (ou de bombe ?) venait de couper net la rambarde... Et effectivement, il me fit remarquer qu'à cet endroit, le diamètre est légèrement plus important, du fait de la soudure qui fut faite pour la réparer...
Puis, se promenant dans le jardin, il me raconta que suite à un bombardement, un " grand trou " s'y était ouvert (en fait il y a de très nombreux souterrains, dont au moins deux qui passent sous mon terrain). Son père, craignant qu'un enfant ou un animal n'y tombe, alla après le départ des allemands ramasser tout ce qu'ils avaient pu laisser trainer près de la pièce de DCA : des dizaines de caisses de munitions, quelques armes, beaucoup de douilles et de pièces d'équipements individuels, etc... et jeta tout dedans. Un side car qui avait été détruit y fut aussi jeté, ainsi que divers objets provenant des maisons détruites dans le village. L'appoint fut fait avec quelques mètres cubes de terre.
A chaque fois que je passe la motobineuse, je me dit que peut-être je vais me retrouver quelques mètres plus bas au milieu de mausers....
P.E.
pierre-emmanuel80- Membre accroc à militaris
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Date d'inscription : 03/05/2011
Re: Les histoires de familles
Re,
Même récit que Youloveme, les Américains n'étaient pas en odeur de saintetée sur la région Stephannoise, ils avaient bombardé St etienne à haute altitude, de jour un samedi, objectif la gare et un train (à confirmer), pas une bombe n'est tombée sur celle-ci par contre plus loin, une eglise remplie pour un mariage a été complètement détruite, mes grands parents habitaient à une dizaine de kilometres, des bombes sont tombée jusque là.
Les anglais avaient bombardé des usines fournissant des éléments mécaniques aus allemands en 1944, de nuit avec balisage de la zone et larguage à basse altitude, efficacité redoutable, les usines en question n'ont jamais été reconstruites, seule ombre au tableau une trentaine de personnes tuées, des gens rentrés chez eux après cette nuit mouvementée qui ont été victimes des bombes ayant explosé le jour suivant, ma mère me parle de bombes à retardement mais je ne sais pas si ça a réellement existé.
Mon père, mes oncles et leurs copains avaient récupérés sur une bombe eventrée non explosés de "la poudre" pour faire des pétards, l'inconscience des enfants...
amicalement
Septime
Même récit que Youloveme, les Américains n'étaient pas en odeur de saintetée sur la région Stephannoise, ils avaient bombardé St etienne à haute altitude, de jour un samedi, objectif la gare et un train (à confirmer), pas une bombe n'est tombée sur celle-ci par contre plus loin, une eglise remplie pour un mariage a été complètement détruite, mes grands parents habitaient à une dizaine de kilometres, des bombes sont tombée jusque là.
Les anglais avaient bombardé des usines fournissant des éléments mécaniques aus allemands en 1944, de nuit avec balisage de la zone et larguage à basse altitude, efficacité redoutable, les usines en question n'ont jamais été reconstruites, seule ombre au tableau une trentaine de personnes tuées, des gens rentrés chez eux après cette nuit mouvementée qui ont été victimes des bombes ayant explosé le jour suivant, ma mère me parle de bombes à retardement mais je ne sais pas si ça a réellement existé.
Mon père, mes oncles et leurs copains avaient récupérés sur une bombe eventrée non explosés de "la poudre" pour faire des pétards, l'inconscience des enfants...
amicalement
Septime
septime- Membre actif
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Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 56
Localisation : Vienne (38)
Re: Les histoires de familles
Bonsoir Xavier, toutes mes sincères condoléances pour le décés de ton papa. Je n'avais pas fait gaffe.
Pascal
Pascal
solitaire590- Gold member
- Messages : 1656
Date d'inscription : 11/11/2010
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Localisation : Nord
Re: Les histoires de familles
salut xavier
toutes mes condoléances
frederic
toutes mes condoléances
frederic
frederic06- Gold member
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Date d'inscription : 16/05/2011
Age : 50
Localisation : nice
Re: Les histoires de familles
Bonsoir,
je constate avec plaisir que cette initiative nous apporte des anecdotes toutes plus intéressantes les unes que les autres!
Celle de P-E est très intéressante. J'ai un ami qui habite en région parisienne, à quelques kilomètres de l'importante gare de triage de Villeneuve St-Georges qui m'a un jour dit d'aller visiter ses toilettes....
il m'a fait remarquer une petite bosse sur la porte. C'est un éclat de bombe qui est venu se ficher dans la porte en 1940 après avoir traversé la porte d'entrée, casser une branche de la grille de celle-ci et traversé le couloir. Une chance que personne ne se soit trouver là à ce moment.
Cette bombe provient d'une attaque de la luft sur la gare de triage et un appareil a lâché ses bombes dans un bois un peu plus loin.
Pour P-E toujours, j'aimerai bien savoir les trésors que renferme ce trou dans ton jardin....
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
je constate avec plaisir que cette initiative nous apporte des anecdotes toutes plus intéressantes les unes que les autres!
Celle de P-E est très intéressante. J'ai un ami qui habite en région parisienne, à quelques kilomètres de l'importante gare de triage de Villeneuve St-Georges qui m'a un jour dit d'aller visiter ses toilettes....
il m'a fait remarquer une petite bosse sur la porte. C'est un éclat de bombe qui est venu se ficher dans la porte en 1940 après avoir traversé la porte d'entrée, casser une branche de la grille de celle-ci et traversé le couloir. Une chance que personne ne se soit trouver là à ce moment.
Cette bombe provient d'une attaque de la luft sur la gare de triage et un appareil a lâché ses bombes dans un bois un peu plus loin.
Pour P-E toujours, j'aimerai bien savoir les trésors que renferme ce trou dans ton jardin....
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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Date d'inscription : 03/05/2011
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