un panther pour notre bon roi un!

Il semble que le cadeau (qui appartient à la nation et pas à son président) soit prêt à être embarqué dans un avion à destination du moyen-orient. Quelle honte !!!

Rassure toi, nous non plus, français, nous n'avons plus notre mot a dire sur ce qui ce passe sur notre territoire national....
Apres on s'etonne que les français hautement diplomés se taillent à l'etranger, personnellement, sa ne m'etonne pas (plus pardon )
Apres pour le president, je me garderais de faire des commentaires sur lui ou son gouvernement, car c'est ni le lieu ni le moment....
Quand au char, si il doit réelement quitté le territoire, on pourra faire des pieds et des mains, sa se fera quand meme.
Apres on te parle de devoir de memoire et tout le blabla

THierry, qui songe de plus en plus serieusement à s'exiler hors de France.....

Bonjour a tous

Notre bon "roi" s'est quand meme fait arnaquer sur ce coups ,car il recupere deux chars all sans grande valeur
C'est facile de dilapider notre patrimoine historique ,Bientot cela serat peut etre le tour d'un musée de Normandie ou de Verdun pour faire plaisir a ses copains

Consternant cette façon de faire

@+.Dom

Salut,

C'est sincèrement immonde

Bonjour,

Lamentable en effet. Combien d'oeuvres d'art l'Etat Français a-t-il perdu en les pretant à des hauts fonctionnaires, des ambassades, ... qui ont " oublié " de les rendre !

Jérémy

Bonjour.

Il y a aussi ce lien:
http://www.mesopinions.com/

A+Soup

Bonsoir, j'ai découvert ce soir une pétition
http://www.mesopinions.com/Non-a-la-cession-du-char-panther-du-musee-des-blindes-de-Saumur-petition-petitions-612ad2555a7622cf25a2f2a32c9976e5.html#signer-petition

Bonsoir,

à lire les commentaires des pétitionnaires, comment voulez-vous qu'une telle chose soit prise au sérieux ? C'est plus nuisible qu'utile.

Si vous ne faites pas parti d'une association (conservation du patrimoine, anciens EOR, anciens combattants, etc.) vous pouvez à titre individuel, adressez vos courriers ou pétitions (*) motivés à :
votre député
le Ministre de la Défense (Alain Juppé)
le Ministre de la Culture et de la Communication (Frédéric Mitterand)

(*) Dans chaque village, ville, écoles, collèges et lycées, vous pouvez à titre individuel dresser une pétition. C'est l'action des plus jeunes qui touchera le plus, et faites la contresigner par votre maire, qui, s'il se sent concerné, vous indiquera de plus la meilleure procédure à suivre.

Les courriers et pétitions sont tous lus, classés et ne sont jamais détruits. Vous aurez au moins fait quelque chose contre cela.

La balle est dans votre camp citoyens.

À lire :

http://www.courrierdelouest.fr/actualite/article_-Saumur.-Un-Panther-V-allemand-du-musee-des-blindes-cree-un-debut-de-polemique_19389-47_actualite.Htm

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-France-offre-un-char-Panther-a-la-Jordanie-mais-garde-le-sien-a-Saumur_a138.html

À suivre ...

http://museedesblindes.fr/spip.php?article158

Pas inutile à savoir dans le contexte qui nous concerne.
Pas une excuse, car on ne collectionne pas des blindés chargés d'histoire comme d'autres des Ferrari. L'argent ne fait pas tout. Il suffit de se déplacer dans les musées publiques européens, car ces pièces ne sont pas destinées égoïstement à une simple collection privée.

A sa sortie de l'Académie royale militaire de Sandhurst au grade de sous-lieutenant en 1981, Abdallah est nommé responsable d'une unité de reconnaissance du 13e/18e Bataillon de Hussards Royaux de l'Armée britannique en Allemagne de l'Ouest.

En 1982, le futur Abdallah II rejoint l'Université d'Oxford où il complète sa formation par une spécialité sur les affaires du Moyen-Orient. De retour dans sa mère-patrie, Abdallah intègre les Forces armées jordaniennes en tant que commandant d'un peloton de la 40e Brigade blindée. En 1985, il suit le cursus "Armored Officers Advanced Course" à Fort Knox, Kentucky. Un an après, il devient commandant d'une compagnie de chars d'assaut dans la 91e Brigade blindée, avec le grade de capitaine. Dans le même temps, il acquiert ses ailes de pilotes d'hélicoptère aux commandes d'un hélipcoptère d'assaut antichar Cobra.

En 1987, Abdallah intègre Georgetown University à Washington D.C. en tant que "Mid-Career Fellow". Il suit des cours d'affaires internationales dans le cadre du programme "Master of Science in Foreign Service".

Le futur souverain poursuit alors sa carrière militaire en occupant différentes fonctions au sein des Forces armées jordaniennes :

de janvier 1989 à octobre 1989, Abdallah est commandant d'une compagnie du 17e Bataillon de chars ;
d'octobre 1989 à janvier 1991, il est commandant en second de ce bataillon blindé. Entre-temps, en 1990, il complète sa formation militaire au "Royal Staff College" de Camberley. Il est ensuite promu commandant ;
de janvier 1991 à janvier 1992, il rejoint le Département de l'Inspection générale des Armées, en charge des blindés ;
en janvier 1992, Abdallah devient chef de bataillon au sein du 2e Régiment blindé de Cavalerie ;
en 1993, il est colonel au sein de la 40e Brigade, ainsi que Commandant en second des Forces spéciales.
En 1994, il est élevé au rang de Commandant des Forces spéciales, avec le grade de général de brigade ("brigadier general"). A cette occasion, il réorganise profondément à partir de 1996 les Forces spéciales du Royaume et y intègre les unités d'élite de l'Armée royale. Il crée le SOCOM ("Special Operations Command") pour y loger ces troupes, qui sont notamment chargées des opérations spcéiales anti-terroristes. Il est promu général de division ("major general") en 1998 et retourne aux Etats-Unis suivre un cursus de management des ressources militaires au sein de la "Monterrey Naval Post Graduate School".

Depuis son accession au trône hachémtite, Abdallah a mis en oeuvre une politique militaire visant à faire primer l'aspect qualitatif des unités sur la quantité des troupes. Cette politique s'est notamment décliné par la modernisation de la chasse jordanienne, au travers de l'achat de F-16, et du parc blindé, via l'acquisition de chars Challenger I.

De plus, conscient de la nécessité d'équiper l'Armée royale en matériel moderne, efficace et bon marché (les contraintes budgétaires du petit royaume hachémite étant serrées), le Roi Abdallah signe le 24 août 1999 un décret créant le KADDB (King Abdullah Design & Development Bureau). Cette agence publique jordanienne a pour mission de fournir aux Forces armées du matériel et des prestations de très bonne qualité (reconversion, amélioration et maintenance de véhicules), de manière à garantir au Royaume une filière d'approvisionnement en matériel militaire indépendante et efficiente (véhicules Al-Tha'Lab, Al Jawad, Matador ou Nimir par exemple). Le Roi a ainsi mis sur pieds une industrie d'armement jordanienne, élément vital compte-tenu de l'instabilité de la région et des menaces pesant sur la sécurité du Royaume.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdallah_II_de_Jordanie#Carri.C3.A8re_militaire

Salut,

Merci pour d'avoir donner le parcours de cet homme, j'ai tout lu et j'avoue que c'est assez impressionnant, à voir pour la suite...

Bonsoir,

le Roi de Jordanie est un officier de cavalerie digne de ce nom, et connaît le poids des traditions de ce corps. Et de l'Histoire.

Des dernières informations dont je dispose, il n'a à aucun moment été demandeur de cet échange.

Encore une initiative malencontreuse de nos politiciens. En échange de quoi ?

On vit une époque formidable, non ?

Didier

En effet,
les informations ne sont pas du tout les mêmes entre celles du premier lien, et celles données par les tiens.

Si l'échange est échange standard entre musées, c'est un geste normal et qui ne me choque pas, d'autant plus qu'un char Challenger coûte, sauf erreur de ma part, plus de 5 millions d'euros à produire (et encore, je pense que l'on peut facilement rajouter un ou deux petits millions à mon estimation) et qu'il est représentatif de la première guerre du Golfe et des conflits balkaniques. Échange, à mon avis, assez proportionné vu l'état du Panther et le fait qu'il n'étais pas exposé.

Dans le premier lien, on parlait d'échange entre "grands" (sans évoquer les musées) et pour des chars allemands d'après-guerre (donc pas représentatifs de grand chose).

Il y a tellement de partis pris entre les anti-sarkozistes primaires et les sarkozistes primaires dans la presse que celle devient dur de trouver une donnée objective...