L'artillerie française en 1914
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L'artillerie française en 1914
L'artillerie française en 1914
A la veille de la Grande Guerre, l’organisation de l’artillerie française est fixée par la loi du 24 juillet 1909 et se compose comme suit :- 62 régiments d’artillerie de campagne, dont 41 divisionnaires à trois groupes (36 pièces de 75mm), 20 de corps d’armée à quatre groupes (48 pièces de 75mm) et un régiment d’école, le 32ème.
- 2 régiments d’artillerie de montagne.
- 11 régiments d’artillerie à pied (réduits à 9 le 15 avril 1914).
- 7 groupes d’artillerie d’Afrique, autonomes (portés à 10 le 15 avril 1914).
- 10 groupes d’artillerie à cheval de division de cavalerie (rattachés à un régiment d’artillerie de campagne).
La loi du 15 avril 1914 donne naissance à cinq régiments d’artillerie lourde (dont 2 formés à partir des régiments d’artillerie à pied dissous).
Ces unités se répartissent comme suit sur le territoire métropolitain et colonial :
Artillerie de campagne
L’artillerie de Montagne
L’artillerie à pied
L’artillerie d’Afrique ( groupes )
L’artillerie à cheval ( groupes )
Artillerie lourde
D’emblée, on remarque rapidement l’énorme prédominance de l’artillerie de campagne, très moderne, dans l’armée française.
Cette prédominance tient en grande partie de la conception même de la bataille, faite de guerre de mouvement, pour laquelle le canon de 75mm est parfaitement adapté.
Les autres branches ont chacune des fonctions bien définies :
- L’artillerie de montagne est destinée à soutenir l’infanterie en milieu montagneux, en lui offrant un appuie feu.
- L’artillerie à pied sert dans les forts et places. C’est une artillerie très technicienne, destinée à interdire l’approche des ouvrages fortifiés et soutenir l’infanterie des places ;
- L’artillerie d’Afrique, organisée en groupes autonomes pour plus de flexibilité dans son emploi, et qui apporte toujours une très grande supériorité aux troupes françaises face à des ennemis le plus souvent dépourvus de pièces d’artillerie.
- L’artillerie à cheval est composée de groupes rattachés aux divisions de cavalerie. L’ensemble du personnel est monté pour suivre la cadence imposée par la cavalerie et soutenir celle-ci dans ses missions.
- L’artillerie lourde, encore embryonnaire et 1914 est le parent pauvre de cette arme. L’apparition du 75 ayant été vue comme la panacée universelle et l’arme absolue, la direction de l’artillerie a longtemps freiné l’apparition de pièces modernes, pièces dont l’absence se fera cruellement sentir dès les premiers mois de la guerre, le 75 montrant ses limites face aux tranchées et aux retranchements ennemis. Avant 1914, les matériels lourds sont simplement ventilés dans les régiments d’artillerie de campagne.
L’artillerie française ne dispose alors, comme matériel moderne, que du 155C TR modèle 1904 dit Rimailho, du nom de son concepteur. C’est une excellente pièce d’artillerie lourde à tir rapide, malheureusement trop rare.
En voici un, avant 1914, servi par des hommes du 20ème régiment d’artillerie de Poitiers :
Petite mise au point :
1. Troupe. Se compose de canonniers à pied ou à cheval, avec ou sans voitures, celles-ci étant attelés ou en batterie.
Pièce. Se compose en général d’un canon et d’un caisson.
Le caisson est dit en batterie lorsque, l’arrière-train reposant sur les roues et les butées, la flèche est abattue du côté du but.
Le canon est dit en batterie lorsque, la bêche reposant à terre, la volée est dirigée vers le but à battre.
Organisation de l’artillerie.
1. A l’intérieur, les principales attributions de l’artillerie sont les suivantes :
1° instruction et organisation des troupes de l’artillerie ;
2° fabrication des armes, des munitions et du matériel roulant de l’armée, à l’exception du matériel roulant du service du génie et du matériel technique des boulangeries de campagne (fours roulants et chariots fournils) ;
3° entretien du matériel et des munitions de guerre ;
4° construction et entretien des établissements spéciaux de l’artillerie et des magasins à poudre, dans les conditions d’attribution fixées pour l’arme ;
5° études qui se rattachent à l’organisation de la défense des places et des côtes (concurremment avec le génie).
2. Aux armées, l’artillerie est chargée :
1° du service général des bouches à feu, de l’établissement et de la construction de toutes les batteries, et, concurremment avec le génie, des reconnaissances qui se rattachent à l’attaque et à la défense des places ;
2° de l’approvisionnement de l’armée en armes et en munitions de guerre, et des réparations du matériel de l’artillerie et des équipages militaires.
Rôle des différentes batteries :
- Batteries à pied : les batteries à pied sont destinées au service des bouches à feu dans la guerre de siège, la défense des places et celle des côtes ; les officiers seuls sont montés.
- Batteries montées : les batteries montées comprennent des servants à pied pour le service des bouches à feu et des conducteurs chargés d’atteler les voitures. La possibilité qu’elles ont de faire monter les servants sur les coffres leur permet de se déplacer en employant l’allure du trot.
- Batteries à cheval : dans ces batteries, les hommes destinés au service de la bouche à feu sont montés sur des chevaux de selle. Elles sont plus mobiles que les batteries montées et peuvent accompagner la cavalerie en toutes circonstances.
- Batteries de montagne : les batteries de montagne sont armées de matériels pouvant être portés à dos de mulets. Elles comprennent des servants pour le service des pièces et des conducteurs pour la conduite des mulets. Ces batteries sont employées dans la guerre en pays de montagne ou dépourvus de route.
- Sections d’ouvriers : les sections d’ouvriers sont chargées, dans les établissements d’artillerie désignés par le ministre de l’entretien et des menues réparations du matériel de l’arme, du service des munitions, de la conduite des voitures automobiles, etc.
- Compagnies d’ouvriers : les compagnies d’ouvriers sont chargées, indépendamment du service de l’entretien et de la réparation du matériel, du service des voies ferrées de l’artillerie dans les places fortes.
- Etat-major particulier de l’artillerie : l’état-major particulier de l’artillerie comprend un personnel de direction, formé par les officiers, et un personnel d’exécution composé des officiers d’administration du service de l’artillerie, des officiers d’administration contrôleurs d’armes, des ouvriers d’état et des gardiens de batterie.
Août 1914, l’artillerie française sur le pied de guerre.
Lors de la déclaration de guerre, l’artillerie française s’organise comme suit :[IMG=https://2img.net/r/ihimg/a/img856/4449/image8yj.jpg][/IMG]
L’organisation de la batterie à cheval de 75mm ne diffère de celle de la batterie montée que sur ces points :
- La 8ème pièce attelle en plus un caisson à munition pour armes portatives et, dans la 2ème batterie de chaque groupe seulement, un chariot à pétard. La 9ème pièce attelle le chariot-fourragère et deux fourgons à vivres.
La batterie de tir est placée sous les ordres du plus ancien lieutenant de l’armée active.
Avant 1914, les batteries lourdes sont rattachées aux RAC et organisées comme suit pour celles équipées de 155 C TR :
Les différents états-majors :
Le matériel de l’artillerie de campagne française en 1914.
I) L’armement individuel.
L’armement des troupes d’artillerie comprend :
- Un mousqueton et un sabre-baïonnette pour les hommes non montés.
- Un revolver et un sabre pour les hommes montés. En campagne, les conducteurs n’emportent que le revolver.
L’équipement en arme s’accompagne des classiques accessoires d’entretien :
A) Le mousqueton modèle 1892
B) Le revolver modèle 1873 ou 1874 :
C) Le revolver modèle 1892 :
D) Le sabre de cavalerie légère modèle 1822 modifié 1882 :
II) Le harnachement de l’artillerie.
Il faut différencier pour les chevaux d’artillerie le harnachement du cheval de selle et le harnachement du cheval de trait.
A) Les garnitures de tête :
B) Selle et sellette :
Chaque paire de sacoche est accompagnée de 5 courroies de paquetage.
1 courroie de pommeau.
2 courroies d’intérieur de sacoches.
2 courroies de charge.
Ces courroies servent à fixer les sacoches soit sur une selle, soit sur une sellette de sous-verge, et à arrimer après les sacoches différents effets.
C) Harnais d’attelage monté.
D) Les chevaux harnachés :
- Le cheval sous-verge de derrière
- Le cheval porteur de devant
III) Bouches à feu, caissons et voitures diverses.
A) Le canon de 75mm modèle 1897 :
B) Voiture-caisson de 75, modèle 1897 :
C) Caisson de 90 transformé pour munitions du canon de 75 :
D) Caisson de parc de 75 modèle 1910 :
E) Chariot de batterie pour matériel de 75 (Modèle 1833) :
F) Forge modèle 1876 :
G) Pompe portative de batterie :
H) Appareil microtéléphonique modèle 1908 :
I) Fourgon modèle 1897 :
J) Chariot-fourragère modèle 1900 :
IV) L’équipement individuel (uniforme, équipement…)
En campagne, les hommes sont équipés et armés comme suit :
Armement :
Tenue et équipements :
Distinction entre l’équipement d’un homme monté et d’un homme non monté :
Ces différences sont ici bien visibles sur ces deux artilleurs du 20ème RAC à la mobilisation de 14 :
Quelques détails sur la tenue de campagne :
- Port du manteau ou de la capote :
Dans l’artillerie, ils ne sont portés que lorsque la température l’exige, et toujours par-dessus la veste.
Ces effets doivent être boutonnés en permanence, sauf la fente postérieure du manteau lorsque l’homme est à cheval.
Pour le service à vélo, les vélocipédistes portent le collet manteau, mais sont autorisés à ne pas le boutonner.
- Transport des havresacs :
Dans l’artillerie de campagne, le havresac n’est jamais porté à dos d’homme.
Dans l’artillerie à pied et dans l’artillerie de montagne, lorsque la chose est possible, certains des hommes qui normalement doivent porter le havresac, reçoivent l’ordre de déposer celui-ci dans les voitures qui accompagnent l’unité, ou sur les mulets de bât.
Les effets de campagne pour les animaux :
En campagne les effets suivants sont emportés pour chaque animal ;
- Pour le cheval :
1 harnachement (de selle ou d’attelage)
1 couverture
1 surfaix de couverture
1 musette-mangeoire
1 ferrure complète (4 fers et 40 clous)
42 crampons à glace.
- Pour le mulet :
1 harnachement (de bât ou d’attelage)
1 couverture
1 surfaix de couverture
1 musette-mangeoire
1 ferrure complète (4 fers et 40 clous)
32 crampons à glace.
Confection des paquetages de campagne
A) Homme monté pourvu d’un cheval de selle.
1° garnir le sac d’homme monté.
Préparer la paire de brodequins. A cet effet, introduire dans l’un d’eux le morceau de savon et la trousse garnie dans laquelle on place les lacets de rechange et la clef à crampons ; dans l’autre, les effets de petite monture (brosses et boîte à graisse), des chiffons pour le nettoyage des armes et, le cas échéant, le nécessaire d’armes que l’homme a en consigne. Rabattre ensuite les quartiers sur les semelles, disposer les deux brodequins les dessus l’un contre l’autre, les talons opposés, et les introduire dans le petit compartiment du sac.
Rouler ensuite le bourgeron et le pantalon de treillis de manière à faire un rouleau d’une longueur de 25 centimètres environ.
Rouler de même le mouchoir et le caleçon dans la chemise de manière à former un second rouleau de même longueur.
Le sac étant tenu verticalement, la palette ouverte et rabattue du côté opposé à l’homme, introduire ces deux rouleaux côte à côte dans le grand compartiment, en les plaçant verticalement. Puis engager le bonnet de police entre l’une des parois et les deux rouleaux.
Placer à plat au-dessus des deux rouleaux la serviette pliée aux dimensions du grand compartiment, et achever de remplir celui-ci avec le sac à avoine roulé à la longueur convenable, si ce sac est sans emploi.
Mettre le livret individuel dans la poche de la palette et boutonner cette poche.
Rabattre les bords libres des flancs du sac sur le chargement, puis fermer le sac en rabattant la palette et en bouclant ses deux contresanglons.
2° garnir les sacoches.
Les sacoches ne doivent être garnies qu’après avoir été fixées sur la selle.
- La sacoche gauche.
L’homme place en principe dans la sacoche gauche les effets dont il ne fait pas immédiatement usage à son arrivé au cantonnement.
Il les dispose dans l’ordre suivant :
Au fond de la sacoche, contre le chapelet, placer les deux sachets de pain de guerre garnis ; à côté, introduire la corde à fourrage sommairement roulée.
Au-dessus, disposer le surfaix de couverture, et, le cas échéant, les vivres individuels de réserve avec, pour les chefs de pièce, le couteau à ouvrir les boîtes de conserve.
Sur le tout, placer la gamelle individuelle, le couvercle en dessus, après y avoir introduit le pain destiné au repas du soir.
- La sacoche droite.
L’homme place en principe dans la sacoche droite les effets dont il peut avoir besoin en route ou dont il fait immédiatement usage à son arrivé au cantonnement.
Il les dispose dans l’ordre suivant :
Au fond de la sacoche, placer la musette de pansage renfermant l’étrille et la brosse en soie appliquées l’une sur l’autre, le torchon-serviette, les brides et sous-pieds d’éperons de rechange et pour les sous-officiers les ciseaux de pansage.
Au dessus, introduire successivement la longe en chaîne, la musette-mangeoire et l’éponge.
Charges complémentaires éventuelles :
La cisaille se porte en avant sur la sacoche gauche ;
Le seau en toile se porte à plat sur la sacoche droite ;
Pour les hommes montés isolés (agents de liaison, éclaireurs, plantons à cheval, vaguemestre…) le sac à avoine est chargé de deux kilos d’avoine et porté en avant des sacoches.
Le chargement de la selle est complété par l’arrimage du manteau roulé derrière le troussequin à l’aide des deux courroies de manteau.
Le sabre n’est pas emmené en campagne.
B) Homme monté ou non monté muni d’un havresac.
1° garnir le havresac.
Le havresac étant posé à plat sur une table et ouvert, y placer les effets dans l’ordre suivant :
A plat, sur le fond du havresac, de manière à former une sorte de matelas :
Le mouchoir, plié en quatre ;
La chemise, pliée de façon à couvrir complètement et également la surface intérieure du sac et placée le dos en dessus.
Contre le bas du sac :
Les deux sachets à pain de guerre garnis, disposés ligature contre ligature ;
Le caleçon, roulé de la largeur du sac, placé au-dessus du pain de guerre.
Contre le haut du sac :
Les brodequins disposés les dessus l’un contre l’autre, les talons opposés, les quartiers rabattus sur les semelles, et renfermant, l’un : le morceau de savon et la trousse garnie dans laquelle on place les lacets de rechange, et s’il y a lieu, la clef à crampons et la ficelle de nettoyage de l’arme ; l’autre : les effets de petite monture (brosses et boîte à graisse), des chiffons pour le nettoyage de l’arme et, le cas échéant, le nécessaire d’armes que l’homme a en consigne.
Dans l’espace disponible :
Le pantalon de treillis, roulé de la largeur du sac ;
Les courroies de manteau ou, pour les vélocipédistes, la courroie de sautoir ;
Pour les chefs de pièce, le couteau à ouvrir les boîtes de conserves.
A plat, au-dessus du pantalon de treillis et du caleçon, la serviette pliée aux dimensions convenables, et, au-dessus des brodequins, le bonnet de police.
Fermer ensuite le compartiment intérieur du sac en bouclant les courroies et en nouant les lanières.
Puis, sur ce sac ainsi fermé, étendre, en le plaçant le plus haut possible, le bourgeron-blouse plié en carré d’une dimension un peu inférieure à celle de la palette.
Dans la poche de la palette, introduire :
Le livret individuel ;
Les brides et sous-pieds d’éperons de rechange (hommes montés seulement) ;
La cravate (vélocipédistes seulement).
Une fois fermé, placer le sac debout et fixer au sommet la capote ou le manteau roulé et à l’aplomb au milieu, la gamelle individuelle.
C’est ainsi équipés que les régiments d’artillerie français entrent en campagne.
Si l’emploi de l’artillerie va être profondément modifié au cours de la guerre, et évolue rapidement, l’uniforme et l’équipement, lui, reste relativement homogène jusqu’à la généralisation du bleu horizon, le drap nouveau étant en priorité affecté aux troupes de premières lignes.
Toutefois, on rencontre des artilleurs en tenues bleues avec le képi bleu horizon :
Je continue sur ma lancée avec la présentation des matériels en service en 1914.
A l'exclusion du 75 modèle 1897, du 155 C TR 1904 et du 65 TR 1905, les matériels de l'artillerie sont tous dépassés voire obsolètes.
Cette situation est particulièrement inquiétante dans le domaine de l'artillerie lourde, ce qui place la France très loin derrière l'Allemagne.
Le canon de campagne unique est le canon de 75mm modèle 1897, une excellente pièce mais qui a cependant des limites contre les objectifs protégés.
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1792.htm
Le canon de 65mm TR de montagne modèle 1905:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page3005.htm
Le seul canon d'artillerie lourde moderne est le 155C TR modèle 1904 dit Rimailho:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1339.htm
On rencontre ensuite pêle-mêle des matériels anciens et le plus souvent dépassés techniquement quoiqu'ils gardent une réelle puissance de feu:
Le canon de 80mm de montagne modèle 1877:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page833.htm
Le canon de 90mm modèle 1880 dit de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page852.htm
Le canon de 95mm modèle 1888 dit Lahitolle:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page846.htm
Le canon de 120 L de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page872.htm
L'obusier de 120 C modèle 1890 Baquet:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1627.htm
Le canon de 155 L modèle 1877 de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page863.htm
Les obusiers de 155 C modèle 1890 Baquet et 1891 de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1959.htm
Le mortier de 220 modèle 1881/91:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page875.htm
Les mortiers de 270 modèle 1884 et 1889:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page895.htm
Et une petite série de photographie de ma collection personnelle concernant l'artillerie en 1914:
Deux équipes de pièce autour de leur 75 au début de la guerre:
(ps: les molletières sont réglementaires dans l'artillerie dès avant 1914)
Des hommes du 20ème RAC avec leur 75:
Des artilleurs à pied du 4ème RAP avant 1914 (il fait partie des RAP dissous en avril 14) avec leur 90mm:
Bonne lecture,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
- Messages : 677
Date d'inscription : 03/05/2011
Age : 37
Re: L'artillerie française en 1914
Salutations
Alors ça c'est du dossier!A lire et relire....
Bravo et merci
Alors ça c'est du dossier!A lire et relire....
Bravo et merci
carency- Gold member
- Messages : 2629
Date d'inscription : 08/06/2010
Re: L'artillerie française en 1914
bonsoir,
tres beau dossier et complet.
un grand bravo.
michel
tres beau dossier et complet.
un grand bravo.
michel
argyll- Membre très actif
- Messages : 440
Date d'inscription : 11/11/2011
Age : 49
Localisation : artois
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir,
Très beau dossier, l'artillerie, un vaste sujet, j'aimerai compléter mais le temps me manque pour le moment.
Bonne continuation
Bourru14
Très beau dossier, l'artillerie, un vaste sujet, j'aimerai compléter mais le temps me manque pour le moment.
Bonne continuation
Bourru14
Bourru14- Gold member
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Age : 72
Localisation : Ouest
Yankee1876- Gold member
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Age : 59
Localisation : au fond de ma tranchée ,au pieds des contreforts des Vosqges
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir!
Merci pour vos commentaires et vos encouragements!
C'est un plaisir de voir que je ne suis pas le seul à m'intéresser à l'artillerie!
Super photo Dom!
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
Merci pour vos commentaires et vos encouragements!
C'est un plaisir de voir que je ne suis pas le seul à m'intéresser à l'artillerie!
Super photo Dom!
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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Date d'inscription : 03/05/2011
Age : 37
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir,
Pour compléter un peu, voici un petit lot de document d'un ancien canonnier du 20ème RAC:
L'historique du régiment:
Son livret:
Son certificat de bonne conduite pour toute la durée de la guerre depuis de 3 août 1914:
Sa carte d'ancien combattant:
N'hésitez pas à enrichir ce sujet avec des photographies, des objets, des mannequins....
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
Pour compléter un peu, voici un petit lot de document d'un ancien canonnier du 20ème RAC:
L'historique du régiment:
Son livret:
Son certificat de bonne conduite pour toute la durée de la guerre depuis de 3 août 1914:
Sa carte d'ancien combattant:
N'hésitez pas à enrichir ce sujet avec des photographies, des objets, des mannequins....
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
- Messages : 677
Date d'inscription : 03/05/2011
Age : 37
Re: L'artillerie française en 1914
Salut Romain,
C'est un magnifique dossier et un travail de titan que tu nous présentes ici.
Je vais regarder dans mes photos !
Jérémy
C'est un magnifique dossier et un travail de titan que tu nous présentes ici.
Je vais regarder dans mes photos !
Jérémy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir
Je viens de prendre le temps de regarder ton dossier
Travail en effet colossal et très bien fait !!!
Mes félicitations Romain
Amicalement
Xavier
Je viens de prendre le temps de regarder ton dossier
Travail en effet colossal et très bien fait !!!
Mes félicitations Romain
Amicalement
Xavier
LeXav- Admin
- Messages : 5780
Date d'inscription : 21/06/2010
Re: L'artillerie française en 1914
Re
Ma petite participation !
La cartouchière spécifique aux artilleurs :
Un buste avec capote écussonnée d'origine au 111è régiment d'artillerie lourde territoriale
Un Sergent au 177 è régiment d'artillerie de tranchée avec en arrière plan un képi de grande tenue modifié en entrée de guerre
le journal de tranchée "l'explosif"
Un groupe d'artilleur et un n° de régiment de képi 84
Le livret de l'artilleur Kromm
Un marquage régimentaire au 177è RAL sur un étui jambon
Pour finir une série de fusée inerte de terrain
Amicalement
Xavier
Ma petite participation !
La cartouchière spécifique aux artilleurs :
Un buste avec capote écussonnée d'origine au 111è régiment d'artillerie lourde territoriale
Un Sergent au 177 è régiment d'artillerie de tranchée avec en arrière plan un képi de grande tenue modifié en entrée de guerre
le journal de tranchée "l'explosif"
Un groupe d'artilleur et un n° de régiment de képi 84
Le livret de l'artilleur Kromm
Un marquage régimentaire au 177è RAL sur un étui jambon
Pour finir une série de fusée inerte de terrain
Amicalement
Xavier
LeXav- Admin
- Messages : 5780
Date d'inscription : 21/06/2010
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir,
merci à vous deux!
C'est vrai que c'est du travail (je voulais le faire depuis un moment, mais je n'avais pas eu le temps!).
Super collection Xavier, j'aime bien la façon dont tu présentes les fusées!
Quelqu'un aurait-il des photos de la vareuse d'artilleur d'entrée de guerre?
Je n'arrive pas à en trouver...
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
merci à vous deux!
C'est vrai que c'est du travail (je voulais le faire depuis un moment, mais je n'avais pas eu le temps!).
Super collection Xavier, j'aime bien la façon dont tu présentes les fusées!
Quelqu'un aurait-il des photos de la vareuse d'artilleur d'entrée de guerre?
Je n'arrive pas à en trouver...
Bonne soirée,
amicalement,
Romain
lebel86- Membre accroc à militaris
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youloveme82- Admin
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youloveme82- Admin
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Localisation : Nord
Re: L'artillerie française en 1914
Bonjour,
Super dossier et quel travail
En complement sur le sujet , une documentation trés complète à lire :
L'Histoire de l'artillerie Française par Michel de Lombarès et les généraux P.Renaud et Cazelles, Boussarie et Couilloumme-Labarthe
CDT
Olivier
Super dossier et quel travail
En complement sur le sujet , une documentation trés complète à lire :
L'Histoire de l'artillerie Française par Michel de Lombarès et les généraux P.Renaud et Cazelles, Boussarie et Couilloumme-Labarthe
CDT
Olivier
sultan5710- Membre accroc à militaris
- Messages : 579
Date d'inscription : 23/01/2011
Localisation : A l'Est, dans la vallée des Anges
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir,
un seul mot: excellent!!
Laurent
un seul mot: excellent!!
Laurent
snocxuatrom- Membre participant
- Messages : 117
Date d'inscription : 12/10/2011
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir à tous, très très belle étude encore bravo à tous les co auteurs
lecomte89- Membre participant
- Messages : 136
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: L'artillerie française en 1914
salut
un boulot magnifique et bien détaillé!!!
Merci de nous faire profiter de tout ça!
bien cdlt
un boulot magnifique et bien détaillé!!!
Merci de nous faire profiter de tout ça!
bien cdlt
snafu- Gold member
- Messages : 1137
Date d'inscription : 22/01/2011
Localisation : Sous un Dolmen....;aie c'est lourd!!!
Re: L'artillerie française en 1914
Je découvre le sujet : magnifique, top, génial.
Je participerai en cherchant de quoi illustrer le sujet.
BRAVO
Je participerai en cherchant de quoi illustrer le sujet.
BRAVO
Davsky- Gold member
- Messages : 1222
Date d'inscription : 10/10/2010
Localisation : JURA
Re: L'artillerie française en 1914
Magnifique
scoubidou57- Membre très actif
- Messages : 352
Date d'inscription : 16/01/2011
Age : 61
Re: L'artillerie française en 1914
Bonjour
magnifique et très intéressant sujet !!!
merci !
Cdt
Christophe
magnifique et très intéressant sujet !!!
merci !
Cdt
Christophe
chris1964- Membre participant
- Messages : 89
Date d'inscription : 01/01/2011
Re: L'artillerie française en 1914
bonjour,
tres sympa et instructif ce dossier
merci beaucoup
tres sympa et instructif ce dossier
merci beaucoup
cdg- Membre participant
- Messages : 134
Date d'inscription : 19/04/2011
Age : 54
Localisation : saillant st mihiel
Re: L'artillerie française en 1914
Bonsoir,
Je rejoins les membres du forum. Un travail très instructif. Merci à l'auteur. Si je peux contribuer je n'y manquerais pas.
Florian
Je rejoins les membres du forum. Un travail très instructif. Merci à l'auteur. Si je peux contribuer je n'y manquerais pas.
Florian
Florian12100- Nouveau membre
- Messages : 45
Date d'inscription : 07/02/2011
Re: L'artillerie française en 1914
Bonjour à tous,
Très beau travail, et qui plus est trés complet qui vient apporter de l’eau à mon moulin concernant mes ressentes recherches sur l’artillerie française durant le premier conflit. Sujet pour ma part trop peu abordé par les magazines de référence. Pour la peine je joins à ce dossier l’une de mes dernières entreprises : un artilleur du 117eme RAL en 1918 équipé de son ceinturon et de sa cartouchière d’artillerie. Chose moins courante en cette fin de conflit les 1903 de troupe étant souvent préférée à ce dernier.
Très beau travail, et qui plus est trés complet qui vient apporter de l’eau à mon moulin concernant mes ressentes recherches sur l’artillerie française durant le premier conflit. Sujet pour ma part trop peu abordé par les magazines de référence. Pour la peine je joins à ce dossier l’une de mes dernières entreprises : un artilleur du 117eme RAL en 1918 équipé de son ceinturon et de sa cartouchière d’artillerie. Chose moins courante en cette fin de conflit les 1903 de troupe étant souvent préférée à ce dernier.
lebleuet- Membre actif
- Messages : 265
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: L'artillerie française en 1914
Bonjour Quentin,
Très belle réalisation !
Jérémy
Très belle réalisation !
Jérémy
youloveme82- Admin
- Messages : 14058
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 42
Localisation : Nord
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